~#~Sujet: what the empty streets hide w/ Cyne Wkar Mar 27 Juin - 23:26
WHAT THE EMPTY STREETS HIDE
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Cyne Wkar
confirmé
❝ Disponibilité RP : Pas disponible ❝ Message : 952 ❝ Avatar : Jessica Alba ❝ Multi-Compte(s) : Lachlan Thralmur & Kara Ergorn-Jaggde ❝ Crédits : unicorn (vava), tumblr (gif signa & profil), perséphone (signa)❝ Métier : Mercenaire ❝ Age : 40 ans ❝ Niveau : 6
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~#~Sujet: Re: what the empty streets hide w/ Cyne Wkar Lun 10 Juil - 21:53
Les rues de la capitale de Sterenn étaient particulièrement bondées en cette fin de matinée ensoleillée, ce qui agaçait fortement la mercenaire Air sans qu’elle ne puisse vraiment blâmer les habitants de la cité. Cela faisait un bon moment qu’il n’y avait plus eu un tel temps, si normal, à Arne, depuis le commencement de toutes ces catastrophes climatiques, déclenchées par le meurtre du membre de la Famille Birghild. Elle ne pouvait que comprendre les Sterennois, qui mettaient à profit cette journée qui semblait s’annoncer plus que parfaite pour faire quelques courses et s’assurer d’avoir ce qu’il fallait si les prochains jours venaient à être aussi désastreux et dangereux pour la population, mais Cyne ne pouvait s’empêcher de maugréer sur ces badauds qui marchaient à la lenteur d’une limace, intéressés par des babioles qui n’auraient jamais attiré leur attention en temps normal. Pour au moins la dixième fois de la journée, elle dut contourner un groupuscule de femmes et d’hommes se tenant auprès d’un marchand au regard véreux qui proposait des amulettes censées protéger leurs possesseurs contre la colère des Dieux. A chaque fois, la mercenaire levait les yeux au ciel, réprimant l’envie de faire fuir ces sales voleurs qui lui gâchaient son temps, son espace vital et sa patience.
Cyne n’avait pas eu l’intention de se lever, ce jour-là. La journée de la veille avait été particulièrement secouée, ce qui l’avait forcée à rester debout une bonne partie de la nuit, et la mercenaire n’avait pas pu avancer outre mesure dans l’enquête sur l’assassin du Birghild — du Thenkar. Cela faisait quelques temps qu’elle se trouvait à Sterenn, surveillant de loin — ou de près selon les situations — les Fanior pour s’assurer de leur entière innocence, car malgré les propos de la Dirigeante Elwyn Valior, Cyne n’avait confiance qu’en elle-même, et ce n’était pas la simple parole de Valior qui allait la convaincre de l’innocence ou de la culpabilité d’un homme qu’on avait retrouvé penché sur le cadavre du Thenkar. Depuis l’arrivée des Fanior à Sterenn, retranchés dans la région pour soi-disant se protéger des potentielles représailles des Terre à leur encontre, le but de Cyne était de les suivre et de les espionner, d’enquêter sur le Fanior suspecté, mais à sa plus grande honte, elle ne parvenait pas à réunir énormément de preuves. Elle avait beau se rapprocher des membres de la Famille, surtout de certains, ils restaient extrêmement discrets et méfiants, et la moindre question que Cyne voulait poser devait être calculée au mot près pour ne pas éveiller les soupçons de quiconque — un jeu difficile à manier mais qu’elle comptait bien gagner.
Malgré toute sa volonté de rester au lit jusque tard dans la journée — de toute façon, enquêter dès le matin était le meilleur moyen pour louper une information capitale, ou tout du moins essayait-elle de s’en convaincre —, Cyne n’était pas parvenue à prolonger sa nuit de plusieurs heures puisqu’elle fut lamentablement réveillée par le propriétaire de l’auberge dans laquelle elle créchait depuis son retour, furieux de voir sa cliente profiter de son auberge, de ses repas, de son lit douillet et de l’eau délicatement puante sans payer outre mesure. La mercenaire avait donc subi un réveil pour le moins houleux et s’était fait jeter du lieu sans qu’elle n’ait vraiment eu le temps de récupérer toute ses affaires — heureusement qu’elle ne s’installait jamais réellement, préférant garder ses affaires rangées et prêtes à être prises en coup de vent comme dans une telle situation. Le soleil était à peine levé, transperçant les quelques rares nuages, et avec toute la fatigue accumulée, un œil fermé pour tenter de contrer la lumière désagréable du petit matin indécent, Cyne était partie à la recherche d’une autre auberge pour pouvoir y dormir.
Sans grande fierté, elle n’était pas parvenue à trouver ce qu’elle recherchait. Débusquant un petit coin discret à la bordure de la cité, elle avait déposé ses affaires dans un recoin que pratiquement personne ne pouvait voir, ne gardant sur elle que quelques armes et ses babioles fétiches, pour pouvoir gambader en ville, prête à découvrir une auberge plus que miteuse mais dans ses moyens — le comble pour une femme vénale serait de dépenser tout l’argent qu’elle gagne dans une auberge où elle vivrait le temps de gagner ledit argent —, mais malheureusement pour elle, à la fin de la matinée, il était devenu certain qu’elle ne pourrait pas trouver une telle auberge miteuse dans le coin. Cyne était bien plus habituée à la pauvreté presque sinistre de la région centrale, Dahud, où certaines auberges en étaient presque effrayantes tant elles étaient sales et mal tenues ; c’était typiquement le genre d’endroit où Cyne aimait passer ses nuits et qui manquaient visiblement à Arne.
Ce fut à un croisement de plusieurs rues commerçantes dans le cœur même de la capitale que la mercenaire ressentit un fourmillement dans la nuque, la poussant à jeter un regard furtif derrière elle. Cette sensation, bien trop familière à son goût, lui fit rapidement comprendre qu’un regard était lourdement posé sur son dos, la titillant férocement. Continuant de marcher d’un air tout aussi déterminé mais décontracté, Cyne ne perdait pour autant pas de vue qu’elle pouvait être suivie et, de part son expérience de mercenaire et surtout de chasseur de primes, métier qu’elle avait exercé auprès de son grand frère, elle savait qu’essayer de perdre son poursuivant ne ferait que le pousser à la suivre d’autant plus, lui faisant par-là comprendre qu’elle était au courant de sa présence, ce qui ne devait en aucun cas arriver si Cyne voulait lui faire la surprise. D’un pas détendu, la mercenaire fit route pendant plusieurs minutes entre quelques boutiques, sillonnant ci-et-là, avant d’atteindre une petite ruelle, bien moins imposante et moins fréquentée que la rue principale, et qui leur offrait un peu d’intimité, mais assez peuplée pour que son poursuivant n’essaie pas de l’assassiner devant tant de témoins…
Cyne n’avait aucune idée de la personne qui pouvait avoir eu l’idée saugrenue de la suivre. Cela faisait plusieurs mois qu’elle n’avait pas eu de missions trop importantes — surtout en comparaison avec cette mission donnée par Elwyn, qui battait tous les records, surtout en terme d’argent —, et à sa connaissance, personne n’avait assez de rancœur envers elle pour tenter de l’assassiner, de la kidnapper ou pour tenter de récupérer l’argent qu’elle aurait pu voler — de toute façon, elle n’avait sûrement pas l’argent sur elle. Figée au milieu de la rue, elle réfléchissait rapidement à l’identité de la personne… secrètement, elle espérait qu’il s’agisse du beau et rustre Chorum, même si elle doutait fortement que ce soit lui. Peut-être la petite peste qui le suivait partout où il allait. Ou alors… Faisant un demi-tour sur elle-même, Cyne fit face à celui qui la suivait depuis plusieurs minutes.
Et explosa de rire. Elle s’attendait à tout, sauf peut-être à ça. Observant le Fanior qui se tenait devant elle, elle ne put s’empêcher de s’en approcher pour lui administrer une tape dans le dos, comme son propre frère avait l’habitude de lui faire quand elle parvenait à le prendre par surprise lorsqu’ils étaient plus jeunes, vivant par eux-mêmes dans Dahud. « Teb Fanior, quel plaisir de te voir. Je pensais justement à toi ! » Un grand sourire amusé sur le visage, Cyne lui lança un regard enjôleur, haussant les sourcils d’un air enchanteur. « Mon Fanior préféré, peux-tu me dire ce que tu étais en train de faire ? Parce qu’il serait très mal vu que tu sois en train de me suivre ». Le ton de la mercenaire était loin d’être sérieux ; ce jeune homme qu’elle avait rencontré il n’y avait pas si longtemps que ça lui avait tout de suite plu et, malgré son jeune âge et son manque cruel d’expérience dans le domaine si spécial de Cyne, elle s’était attachée à lui, même s’il faudrait lui arracher toutes ses dents pour qu’elle l’avoue.
Depuis leurs premières rencontres, qui ne s’étaient pas déroulées comme des rencontres habituelles, Cyne s’était donnée pour mission d’apprendre à Teb quelques ficelles du métier de mercenaire. Il avait beau être un politicien qui finirait par contrôler le quartier Ouest de Dahud — si seulement cette région survivait aux ravages du temps et des batailles entre les régions élémentaires —, il avait besoin de sortir de cette zone de confort s’il voulait réellement diriger son peuple. Et ce n’était pas en restant dans l’ombre de sa sœur aînée ni même dans l’ombre de ses aînés et anciens qu’il allait prendre du galion. C’était ce que Cyne s’était engagée à faire officiellement auprès de Teb. Officieusement, Teb était un moyen pour elle de parvenir à avancer sur l’enquête du meurtre, afin de découvrir si le Fanior accusé était réellement innocent comme il le prétendait. Jusqu’ici, Teb ne lui avait encore rien apporté, mais elle avait un moyen pour le pousser à ouvrir la bouche, et ce même si cela risquait de prendre du temps. « Alors, cette matinée ? As-tu fait quelque chose de productif, ou est-ce que tu as fait comme ta chère professeure ici présente ? »
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~#~Sujet: Re: what the empty streets hide w/ Cyne Wkar Mer 2 Aoû - 16:40
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~#~Sujet: Re: what the empty streets hide w/ Cyne Wkar Lun 14 Aoû - 14:10
Un sourire franc s’était installé sur le visage de la mercenaire sans qu’elle ne puisse parvenir à l’en retirer, face à ce Fanior qu’elle commençait à apprécier de plus en plus. L’écoutant lui affirmer sans l’ombre d’un doute qu’il ne l’avait pas suivie, mais sachant pertinemment que tout ce qui sortait de sa bouche n’était que mensonge, Cyne haussait les sourcils d’un air faussement intrigué et surpris tandis qu’il lui racontait comment il avait décidé de la laisser marcher devant lui, tel un véritable honneur qui lui était accordé. La mercenaire leva intérieurement les yeux au ciel face à cette baliverne ; elle côtoyait plusieurs Dirigeants et hauts gradés de certaines régions d’Oranda, ceux-ci ayant entendu parler du travail plus que remarquable qu’elle exécutait en temps et en heure. Même si elle était grassement payée pour chacune des missions remplies — peut-être parfois un peu trop, mais elle savait y faire pour négocier son salaire —, son boulot était reconnu et respecté. Peu de gens savaient qui elle était réellement, elle qui avait pour habitude de cacher son tatouage et son visage à chacune des rencontres avec les contractants, mais tous savaient que si elle le voulait, avec toutes les connaissances acquises au terme de ces années de travail, elle pouvait défaire toute une région par une seule phrase.
Teb fit un bond en arrière, prévoyant peut-être que sa partenaire de la journée allait lui foutre une raclée pour avoir osé insister sur leur différence manifeste de rang social, mais Cyne n’en avait pas vraiment cure. A vrai dire, croiser l’Air à cet instant précis était une très bonne chose qui allait grandement lui profiter. Passer sa journée à rechercher un endroit où dormir n’était pas une occupation convenable pour une mercenaire qui avait beaucoup de contrats à remplir, des enquêtes à mener et des assassins à trouver. Jusqu’ici, elle n’avait pas trouvé grand-chose pour ce qu’elle avait été engagée, et elle comptait bien changer ça. Depuis son arrivée à Sterenn et depuis celle des Fanior, la mercenaire les avait pistés le plus souvent possible, essayant de déterminer si le Fanior accusé était réellement coupable de l’assassinat dont il était accusé. Jusqu’ici, elle n’avait pu ni infirmer, ni confirmer les rumeurs entendues à Lucrezia, puisqu’ils restaient tous très discrets sur leur frère, celui-ci restant la plupart du temps cloîtré dans leur demeure, à l’abri des regards indiscrets. La présence de Teb en ce jour était donc inespérée mais surtout la bienvenue.
Arquant subitement un sourcil lorsque celui-ci tenta tant bien que mal de se trouver une occupation, Cyne acquiesça presque imperceptiblement de la tête quand Teb se rattrapa immédiatement, avouant qu’il n’avait rien fait, tout comme elle. Même si c’était encore un jeune homme qui avait plusieurs années pour apprendre ce que la vie lui réserverait, les récents événements prouvaient bien que le monde n’allait pas attendre qu’il grandisse pour lui faire affronter ses premiers problèmes. D’un côté, Cyne était légèrement déçue de voir que le Fanior n’avait pas tenté de lui cacher une quelconque activité de sa famille ; elle aurait bien apprécié de devoir suivre toute une délégation de Fanior et écouter aux portes leur petite entrevue. D’un autre côté… si Teb n’avait rien à faire et n’avait rien fait de la matinée, cela signifiait qu’il était forcément disponible pour répondre à ses questions. Pour l’aider sans même s’en rendre compte dans sa mission. La suite de son petit monologue lui confirma ses soupçons. Le sourire de Cyne devint espiègle lorsqu’elle se rendit compte de tout le pouvoir que Teb venait de lui mettre entre les mains. Pouvoir profiter de la présence d’un membre de la Famille Représentante sans que celui-ci n’essaie de la faire enfermer — pour avoir volé de l’argent, pour avoir refusé une mission, ou toute autre raison qui lui aurait valu une nuit dans la pire prison qui puisse exister à Sterenn — et sans que Cyne ne doive supporter tout un baratin sur la politique dont elle se fichait éperdument était une occasion qui ne se présentait pas tous les jours.
« Oh, petit Teb, comme c’est gentil de proposer. Que dirais-tu d’une petite balade dans les rues qui s’offrent à nous en ce beau jour ? » L’attrapant par le bras avant que celui-ci ne puisse refuser, Cyne les fit rapidement sortir de la ruelle pour retourner dans les rues plus bruyantes et plus remplies de la partie commerciale de la capitale. Feignant d’observer les boutiques aux alentours — et toujours en regardant si des auberges pouvaient potentiellement l’accueillir le temps qu’elle réclame son dû à ses contractants —, la mercenaire faisait pour autant toujours attention à étudier les réactions du Fanior qui marchait à ses côtés. Elle comptait bien profiter de lui et de son rang pour recueillir quelques informations sur sa famille, et le jeu serait gagné si elle parvenait à obtenir les informations sans devoir faire un marché en contrepartie. Cyne était une bonne négociatrice, elle savait que le petit Teb ne pouvait pas vraiment récupérer plus qu’elle ne voudrait lui accorder, mais étant une femme vénale qui désirait contrôler le maximum de choses, elle était toujours prête à tenter le tout pour le tout afin de ne pas dévoiler toutes ses cartes. Personne n’était au courant qu’elle jouait sur plusieurs tableaux, essayant de se dégager du jeu pour avoir une pièce maîtresse dans l’énorme échiquier que composait Oranda à cet instant. Avec tous ceux qui l’avaient engagée sans savoir qu’elle recevait déjà un salaire de plusieurs autres dirigeants, elle ne pouvait pas ne pas réussir.
Simulant un regard presque inquiet — sans trop l’être pour ne pas attirer la méfiance du Fanior — posé sur Teb, Cyne se mordilla un court instant la lèvre dans une attitude faussement hésitante. Elle ne souhaitait pas entrer dans le vif du sujet en entraînant la suspicion de Teb, qui se refermerait alors comme une huître et ne dévoilerait rien sans avoir quelque chose en retour, mais elle devait bien lancer les hostilités, de quoi faire croire à Teb qu’il contrôlait la situation. Car si elle attendait que ce soit lui qui mette les pieds dans le plat, elle aurait le temps de faire l’aller-retour à Gorka. Trois fois. Sauf s’il faisait une gaffe, mais il semblait faire de plus en plus attention à ce qu’il pouvait dire en sa présence, malheureusement. Comme quoi, les cours qu’elle lui enseignait de temps à autres commençaient à porter leurs fruits. « Dahud ne te manque-t-elle pas trop ? Tu y as passé un bon moment, tu as dû t’y faire des amis. Quitter cette région aussi brutalement n’a pas dû être facile pour toi ». Sachant pertinemment que Teb n’allait pas lui répondre sans se méfier, Cyne détourna le regard pour observer les étals disséminés çà-et-là dans les ruelles. Elle savait relativement bien comment il fallait faire pour mettre les gens en confiance. Les plus naïfs tombaient dans le panneau aussi facilement qu’une guêpe dans du miel, les plus incrédules, comme Teb, nécessitaient plus de temps et d’effort. Dans leur cas, le miel était loin de suffire. Et le meilleur moyen de les mettre en confiance était de les faire se sentir être privilégiés.
Haussant les épaules d’un air désinvolte, Cyne secoua la main dans les airs, comme si elle voulait chasser une mauvaise pensée. Un sourire dérisoire sur le visage, elle secoua légèrement la tête. « Je sais ce que c’est de devoir partir sans vraiment le vouloir ». Une part de vérité dans un tissu de mensonges faisait toujours mieux passer la pilule. « On laisse derrière soi des choses, des personnes, qu’on n’aurait pas voulu quitter. C’est insupportable de savoir que nous sommes obligés d’obéir à certaines lois, à certaines décisions qui ne sont pas les nôtres, simplement pour les erreurs de quelqu’un d’autre ». Si Cyne avait commencé par faire référence à sa propre histoire en parlant de la fuite imprévue qu’elle avait orchestrée avec son frère Lilo quand ils étaient encore jeunes, elle avait très rapidement embrayé sur tout un tas de pensées philosophiques qu’elle avait souvent entendues dans les tavernes, lorsque les chers messieurs se vantant de tenir l’alcool avaient dépassé leur quota de litre d’alcool dans le bide, et qui visiblement lui servaient plus tôt que prévu. Sur les quelques derniers mots, la mercenaire faisait totalement référence, cette fois-ci, au frère de Teb accusé du meurtre d'Osrian Thenkar. Avec un peu de chance, Teb tomberait dans le panneau. Haussant à nouveau les épaules pour continuer de faire croire qu’elle repensait à des souvenirs qu’elle aurait préféré garder cachés, Cyne lança un regard significatif à Teb. « Bien sûr, si j’entends dire que tu as osé parler de ce que je viens de raconter, tu ne vivras pas assez longtemps pour t’en souvenir ».
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