Minimum 100 mots demandés
Ingrid est née à Dahud, son père et sa mère s'y sont établie y a des années et ne l'on jamais quitté, de ce fait, l'enfant du couple béni par le feu non plus. Ils n'ont jamais voulu retourner dans le désert de Sezni, n'y ayant aucune attache, ayant un travail à Dahud, son père travaillait en tant que cuisinier dans le palais des représentants du feu, pour la famille Ergorn. Malgré le rejet de sa famille, Igrid est restée à Lucrezia, jugeant qu'il était pour sûr pour sa condition de rester dans cette région plus ou moins neutre.

Minimum 60 mots demandés
La famille d'Ingrid se composait seulement de ses parents et d'elle-même. Son père et sa mère étaient bénis par Malaggar, enfants du feu, ils s'étaient installés dans le quartier Sud de Lucrezia. Lors que la jeune femme découvrit sa marque de matière, sa mère était présente: celle-ci lui laissa un choix qui brisa son coeur et celui de son enfant: vivre loin d'eux ou être dénoncée. Blessée, meurtries, Ingrid quitta son père et sa mère pour ne pas représenter de danger pour eux qui refusaient de perdre la stabilité qu'ils avaient trouvés à Lucrezia. Elle n'a plus aucun lien avec eux depuis et leur en veut beaucoup.

Minimum 50 mots demandés
Question piège. Ingrid répondrait qu'elle est bénie par Malaggar, le feu était dans les gênes de son père et de sa mère. Pourtant, la jeune femme n'a jamais passé sa cérémonie, sa marque s'est déclaré quelques jours avant, une marque noire, maudite, marque à laquelle très peu croient. Elle est matière, et le cache, bien sûr, parce qu'il lui ait impossible de vivre avec cette "bénédiction" ou "malédiction" librement. Etant l'enfant du 5eme élément, elle vit dans la peur constante d'être découverte mais ne s'interdit pas de vivre pour autant, elle est courageuse et créative quand il s'agit de cacher celle-ci. Après quelques essais, elle réussit à concocter une teinture qu'elle applique très régulière sur son avant bras pour faire passer sa marque noire pour une bénédiction de Malaggar.

Minimum 100 mots demandés
Aller dans une autre région? Quelle idée ! Si Ingrid avait été bénie par un dieu et non rejetée par les divinités, devant l'élu du 5eme, sans doute se rendrait-elle à Sezni pour découvrir les paysages natifs de ses parents, ses origines, pour pouvoir dire qu'elle vient de quelque part et trouver des confrères, compatriotes. Mais tel n'est pas son cas, aucune région n'a été attribuée aux matières, trop peu nombreux, trop effrayant ou inexistants pour la pensée collective. Partir dans une autre région n'est pas une option, elle y serait trop en danger, sa condition ne lui permet pas. Puis elle est établie à Dahud depuis son enfance, qui fut heureuse. Elle se raccroche à ses souvenirs de petite fille pour ne pas couler. Dahud est sa maison, elle ne la quittera pour rien au monde.

Minimum 150 mots demandés
Selon Ingrid, tous les élémentaires se valent. Elle ne détestait aucun d'entre eux avant de devenir l'élu du 5eme élément. Mais les choses ont changés. Elle voue une certaine haine contre ses parents, béni du feu, contre les eaux qui ont toujours été son opposé direct, leur système de monarchie, leurs principes, leurs façons de faire les choses, leurs approche souvent doucereuse mais toujours dangereuse. Les airs, imbus d'eux même parce qu'ils peuvent créer de belles choses, le contrôle de leur élément est beau, stupéfiant, magique, mais ils en oublient parfois de rester humble. Les Terres, quand à eux, sont trop pacifistes. Mais de faux-pacifistes. La jeune femme s'attendait à plus de compréhension au vu de sa condition par les aimés de Tarlyn, mais non. Tous aussi fermés d'esprit, tous effrayés. Ingrid ne vaut pas mieux qu'un exempt aux yeux des autres, parce qu'elle n'est pas bénie par l'une des 4 divinités. Elle non plus le croyait pas à l’existence de la matière avant, jusqu'à en faire parti. Elle terrorise  les élémentaires et y trouve son compte, mais aurait aimé pouvoir trouver chez l'un d'eux un peu de compassion. Mais comment attendre cela venant d'inconnu quand même ses parents l'ont repoussée?

Minimum 80 mots demandés
Un secret qui doit être caché à tout prix? C'est une blague, n'est-ce pas? Ingrid est matière. Si elle venait à dévoiler son secret au premier inconnu qui passe elle pourrait être dénoncée, réduite en esclavage, analysée par des personnes malveillantes, peut-être même tuée, parce qu'impure, une abomination de la nature. A-t-elle un plus gros secret que celui-ci? Non. Sa fierté n'est pas un secret, elle la montre ouvertement, mais souvent celle-ci reflète plutôt la douleur qu'elle peut ressentir. Seule dans un monde qui ne veut pas d'elle, rejetée par sa famille. Voilà 5 ans qu'elle tente de construire quelque chose pour elle-même dans l'espoir d’atténuer cette peine et haine qui l'ont bien plus blessée qu'elle n'oserait jamais l'avouer.

Minimum 30 mots demandés
En quittant ses parents, Ingrid a du trouver un toit sous lequel dormir, et de quoi se faire de l'argent. N'étant pas encline à vendre son corps pour quelques sous, elle tenta sa chance chez plusieurs aubergistes, l'un d'eux accepta de l'embaucher en tant que serveuse. L'endroit correspond aujourd'hui à sa maison, elle loge non loin de là, reçoit un salaire avec lequel elle peut payer son loyer et se faire parfois quelques plaisirs. Ce n'était certainement pas la vie dont elle rêvait, elle qui avait passé des années à observer les Ergorn vu du bas, là, dans les cuisines du palais. Ingrid aurait voulu s'élever dans la haute société, mais sa bénédiction lui a rendu ce rêve impossible. Elle ne s’apitoie pas sur son sort, bien au contraire. Elle y trouve son compte. Mais sans doute aurait-elle toujours du mal à se détacher de ces rêves d'enfant.

Minimum 40 mots demandés
Les assassinats et meurtres sont fréquents, Ingrid voit souvent passer des hommes couvert de sang dans la taverne, elle entends parfois les récits. Un homme tué, un innocent. La jeune femme n'a certainement pas un mauvais font, mais sa sécurité est plus importante que celles des autres: elle doit se protéger coûte que coûte. Sinon, on risquerait de lui faire bien des choses, sans doute la tuer plus cruellement encore que cet innocent. Elle est courageuse, certes. Mais pas téméraire. Jeune et impulsive, pourtant pas suicidaire. Elle laisserait sans aucun doute l'innocent mourir, puisqu'il attirera l'attention sur lui et non sur elle.

Minimum 100 mots demandés
La séparation des éléments est une juste cause, c'est l'ordre originels des choses. Jamais les élémentaires seraient capable de vivre ensemble, du moins, Ingrid n'y croit pas. Elle vit à Dahud, région où les Orandiens de n'importe où peuvent vivre en harmonie, pourtant, tout tend à prouver que cela ne fonctionne pas. Les feux, Eaux, Terres et Airs se contredisent par leur nature et leur paroles, ils ne s'aiment pas et ne s'aimeront jamais. C'est dans leur sang, dans leur gênes, c'est ainsi, et c'est une bonne chose que les frontières ne soient pas ouvertes puisque de toute évidence, Ingrid n'aurait toujours pas sa place quelque part.

Minimum 10 mots demandés
La quoi ? Bien sur qu'elle y croit. Elle en est. Mais Ingrid se doit d'avouer qu'elle ne pensait pas si bien dire lorsqu'elle était innocente: la matière n'était, pour elle, qu'un conte étrange, non une réalité. Finalement, elle n'a pas eut beaucoup d'autre choix que d'y croire par la suite...


Minimum 150 mots demandés
L'indépendance, l'acceptation, l'amour de son prochain.
Ingrid aimerait défendre beaucoup de principes, principalement ceux là, mais ils sont tout trois difficilement réalisables au vu de sa condition. Pour se contenter d'une seule revendication, la jeune femme trouverait justifiée que la région de Dahud revienne toute entière aux bénis de Rhaegal, toutes les autres divinités ont accordées une région à leurs enfance, mais ceux du 5eme sont contraints de se cacher, de vivre dans le secret et la peur constante. Ils ne sont peut-être pas élémentaires, certes, mais méritent de vivre autant que les autres. Ne sont pas des monstres même s'ils ont été bénis par la plus sombre des divinités. Ingrid souhaiterait que leur existence soit dévoilée et acceptée, qu'elle puisse vivre en harmonie avec les autres. Cela fait seulement 5 années qu'elle a été maudite, ou bénie, comme vous voulez, mais déjà, la jeune femme est épuisée par cette vie qui ne semble pas vraiment être la sienne.

Minimum 350 mots demandés
Mes yeux écarquillés ne pouvaient quitter mon avant-bras. Quelques filaments noirs venaient d’apparaitre, une marque, une bénédiction, mais au vu de la couleur, je parlerai plutôt de malédiction. Ça c’était créé, là, comme ça, sous mon regard apeuré. Rien ne s’était passé, pourtant, je brossais calmement ma longue chevelure rousse, les mèches passaient entre mes doigts quand la brosse m’était tombée des mains, et en voulant l’ôter du sol, mon regard c’était poser sur mon avant-bras. J’étais là depuis quelques minutes déjà, pétrifiée dans cette position qui se faisait de plus en plus inconfortable. J’entendais des pas se rapprocher, délicat, mélodieux, ma mère arrivait. Sans doute venait-elle de finir de travailler. Je ne pouvais rien dire, pourtant, j’avais envie d’hurler. Crier mon effrois, qu’est-ce que c’était que ça ? Ma cérémonie n’était que dans trois jours, pourquoi une marque apparaissait-elle maintenant ? Pourquoi était-elle noire ? La porte s’ouvrit, elle grinçait, se serra les dents, des larmes se mirent à couler sur mes joues encore rebondies à l’époque. « Ingrid…  » M’interpella ma mère, curieuse de savoir ce que je faisais ainsi penchée. Elle était dans mon dos, de l’autre côté du lit et ses yeux se posèrent à leur tour sur le tatouage. Je l’entendis retenir un hoquet alors qu’enfin, mon corps redevint mien. La marque chauffait, je ne comprenais pas pourquoi. « Qu-Qu-as-tu fais ? » m’intima-t-elle, tentant de me sourire comme si de rien n’était. Mais je n’étais pas dupe, cette marque n’était pas rien. Elle la considérait du regard comme un simple dessin que j’aurai effectué sur mon bras, hors ce n’était pas le cas.

Hésitante, elle s’approcha de moi alors que je me redressais, ramassant la brosse pour continuer la tâche que j’effectuais, mes cheveux que je chérissais tant. Peut-être oublierait-elle cette histoire si nous n’en reparlions pas. Mais c’était mal connaitre ma génitrice qui s’assit à mes côtés, me retirant la brosse des mains pour attraper mon bras et le poser sur ses genoux. Son regard en disait long sur ses pensées, mais sa bouche restait close dans un sourire figé. Elle savait ce que c’était, moi je l’ignorais encore. Bien que j’ai une idée. Parfois, elle m’avait conté l’histoire de la matière, un cinquième élément, une cinquième divinité. Mais ce n’était qu’une histoire, du moins je le croyais. « Maman... Commençais-je doucement, tentant de la sortir de sa stupeur, qu’est-ce que c’est ? » Elle fronça ses sourcils soigneusement brossés et posa un regard qu’elle n’avait jamais posé sur moi. Ses yeux étaient sombres et semblaient emprunt à une immense terreur. Voyant qu’elle ne disait toujours rien, je continuai sans grand espoir « Je ne l’ai pas dessiné, je te le jure sur Malaggar. C’est apparu, comme ça… » Elle retira ses doigts de mon bras, comme si celui-ci venait de la brûler et toujours sans rien me dire, quitta ma chambre pour y revenir quelques instants plus tard en compagnie de mon père. L’appréhension montait en moi, voilà qu’ils ne disaient rien tous les deux, observant le tatouage de mon bras. Hors de moi, je me redressai, reposant mes pieds sur le sol et tenta d’approcher vers eux « Mais bon sang expliquez m… » Ils reculèrent. S’acculèrent au mur derrière eux. Ils me regardaient comme si j’étais un monstre, un danger. Mes parents échangèrent un regard puis mon père quitta de nouveau les lieux sans m’avoir dit quoi que ce soit, sans doute retournait-il travailler. Ma mère se racla la gorge avant que finalement, le verdict tombe. « Ingrid. C’est la marque de la matière. » Elle inspira, fermant ses yeux instant, tentant de contrôler visiblement les quelques goûtes humides qui venaient perler au coin de ses yeux. « Je n’y croyais pas, mais maintenant que je le vois je m’en rends compte… Ma fille, mon enfant… » Elle secoua doucement son visage, ses traits harmonieux étaient tirés, fatigués, tristes et angoissés. « Ton père et moi ne pouvons pas te garder, mais je te laisse le choix. Fais ta vie sans nous, loin de nous, disparaît et ne reviens jamais, sinon, on ira ensemble te dénoncer et… t’accompagner dans ce qui t’attendra par la suite. » La suite, justement, je ne m’en souviens pas bien. J’ai quitté mes parents comme ça, parce qu’ils avaient peur de moi, parce qu’ils ne me désiraient plus dans leur vie, j’étais une menace à leur bonheur. Du haut de mes 15 ans, je me suis retrouvée seule dans les rues de Lucrezia, marquée par Rhaegal.


Minimum 50 mots demandés
L'assassinat d'un représentant de la Terre au bal des représentants, le massacre d'innocents sur le Grand Marché de Dahud et la colère des Dieux. D'une façon ou d'une autre, cela impact l’équilibre qu'essayait de construire Ingrid pour sa propre existence. Ces événement n'ont fait qu'attiser la haine entre les élémentaires, rendant la sienne plus compliquée à gérer. La méfiance est partout à Dahud, chaque coin de rue sent l'hypocrisie et la haine, rien n'est plus comme avant. Le masque est tombé. La bonne entente qu'ils voulaient afficher n'existe plus, elle n'est plus. Pour son plus grand malheur, la colère des dieux crées aux quatre coins d'Oranda de gigantesque désastres climatiques, tout les peuples sont contraints de se réfugier à Dahud pour leur survie. Voilà que tout ce beau monde se retrouve au même endroit: la jeune femme se demande sincèrement comment les choses pourraient plus dégénérer, mais elle n'est pas dupe: cela ne s'arrêtera pas là. D'autres choses vont arriver. Elle doit être plus prudente, la méfiance de tous est porté sur les élémentaires. Annoncée officiellement l'existence de la matière en ce moment ne serait pas une bonne chose: les gens seraient bien capable de la croire responsable de leurs malheurs.


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