+ Quelle est ta région d'origine ? Y es-tu encore ?
Minimum 100 mots demandés
Depuis toujours (c’est ce qu’on m’a appris en tout cas) ma famille vient de Sezni. J’ai passé toute mon enfance et quelques années après la cérémonie dans le haras familiale, situé à l’Est de la capitale du Feu, entre l’oasis et le désert stérile, là où depuis quatre générations l'aîné de la famille dresse et entraîne des chevaux à la guerre.
J’ai quitté le domaine à mes dix-huit ans, le temps de gagner assez de pièces d’argent pour partir vers la grande ville de la Terre du Feu. A mon arrivé, j’ai cumulé des petits boulots, avant que mon père me fasse entrer dans l’armée à mon insu. Cependant, une fois dans l’armée j’ai trouvé ma place. C’est à cette époque, que j’ai fait une rencontre qui changea le cours de ma vie. Cet homme, qui me fascine encore, est devenu comme un modèle pour moi et je l’ai suivi dans ses grands projets.
+ Parle-moi de ta famille, et de ton lien avec elle.
Minimum 60 mots
Ma famille est un peu spéciale, je n'ai pas vécu dans le nid familial parfait, mais je ne pense pas être le plus à plaindre. Mes parents, tous les deux de Sezni, ont eu deux enfants ma sœur, Azraël de deux ans ma cadette et votre humble serviteur. Depuis toujours nous avons été mis en compétition par notre père, mais on n'en demeurait pas moins attaché l'un à l'autre, elle était pour ainsi dire ma seule véritable amie et inversement.
Suite à la naissance d'Az, ma mère fut atteinte d'une maladie de l'esprit et succomba quatre ans plus tard. Je n'ai pas vraiment de souvenir d'elle, mais les peintures et tapisseries qui décoraient la maison la représentaient comme une femme d'une douce et grande beauté.
Mon père quant à lui, je m'en souviens que trop bien, même si je ne l'ai revu que trois ou quatre fois au cours des vingt dernières années et c'était plus pour raisons professionnelles qu'intimes. C'est que, pour mon père, son travail était plus important que le reste, ses enfants compris. Exceptions faites de l'argent et de sa réputation. Son travail est reconnu de tous ceux qui ont un jour monté et combattu avec un des chevaux de guerre qu'il a dressé. Bien évidemment, seuls les plus riches peuvent s'offrir des chevaux de cette qualité, il les vend donc majoritairement pour l'armée ou pour la milice de riches bourgeois.
Il offrit que deux étalons au cours de sa vie, l'un pour prouver sa loyauté au Généralissime et le second à moi-même afin de commencer une nouvelle vie à Inaki. Ma sœur quant à elle, eu l'honneur de pouvoir reprendre l'affaire familiale, que j'ai refusé, lorsque notre père mourra.
+ Si tu pouvais aller dans une autre région d'Oranda, où irais-tu et pourquoi ?
Minimum 100 mots demandés
Tout va bien entendu dépendre de la raison : Si c'est juste pour prendre des vacances, très certainement à Dahud, dans un coin isolé comme la jungle ou les montagnes de cette région pour être tranquille.
Mais si c'est pour des raisons plus graves, comme ma tête mise à prix par le dictateur, alors, je ferais tout pour rejoindre Ibai. C'est probablement là qu'est ma seule chance de rester vivant, car les hommes de Sven n'iraient probablement pas en milieu ennemi pour me récupérer. A condition toutefois que le Roi des Eaux accepte de me donner asile.
Je vous vois venir, pourquoi voudrait-il m'aider ? Bah je lui donne quand même des informations confidentielles sur Inaki et son organisation militaire. Et puis si je me suis trompé, je risque moins avec lui qu'avec le Généralissime, non ?
+ Quel est l'élément que tu haïs au plus haut point ? Pourquoi ?
Minimum 150 mots demandés
Dur choix entre l’Air et la Terre, leur système politique me dérange. Laisser un peuple sans un unique dirigeant pourrait amener notre nation à se révolter et je ne peux pas le permettre. Dire que je les hais serais un peu trop extrême disons juste que je ne les aime pas. Les seuls membres de la Terre dont je me souviens n’étais que faibles, sales et insignifiants. C’est probablement eux que j’apprécie le moins.
Je ne suis pas du genre à faire des généralités et je tiens en haute estime les gens qui ont fait montre de leur valeur. Surtout qu’en plein champs de batailles Terre, Eau, Air, Feu peu importe d’où vous venez tant que vous n’êtes pas sur ma route.
+ As-tu un secret ? Un secret dont personne ne devrait en entendre parler ?
Minimum 80 mots demandés
Bon, parce que c'est vous, je veux bien en parler, mais ça reste entre nous !
Depuis huit mois maintenant, j'ai une envie profonde de renverser le chef du pays. Pourquoi ? La gloire, l'argent, l'autorité suprême, la puissance, l'envie de tout posséder, la jalousie, choisissez ce que vous voulez j'assume tout. Heureusement, j'ai un peu d'expérience dans les coups d'Etat, je sais donc que je dois me faire tout petit et rester le plus fidèle possible devant tous.
J'en suis qu'au début de mon plan, mais pour le moment tout se passe correctement. J'ai réussi à prendre contact avec un espion du Roi de Vanui, je lui donne donc quelques informations en échange d'un futur soutien de la part de leur peuple. Plus tard, je me mettrai en quêtes d'hommes et de femmes prêts à se rallier à ma cause. Je monterai quelques révoltes populaires et petit à petit tel un serpent rampant près de sa proie l'habituant à ma présence je frapperai ma victime dans le dos.
Oh et puis en bonus, je crois au véritable amour, à l'élue que je cherche désespérément, mais chut !
+ Quel est ton rôle au sein de ta région ?
Minimum 30 mots demandés
Au sein de Sezni, je suis Chef de faction. Je suis à la tête de quelques soldats. Mes missions sont assez variées, mais pour faire au plus simple je suis là pour faire régner la loi du Généralissime Sven.
+ Si tu devais assister à une mise à mort injuste qui mettrait en danger un innocent, que ferais-tu ?
Minimum 40 mots demandés
La loi, je la fais appliquer. Toutefois, si c'est un acte de mise à mort clandestin, je punirais le bourreau comme il se doit. Je ne pourrais même pas vous dire comment, il y a déjà tellement d'idées de tortures qui se bousculent dans ma tête, tout ce que je peux vous dire c'est que ce sera atroce pour celui qui sera en face de moi. Je vous le répète, au cas où vous viendriez un jour à croiser ma route, restez dans le droit chemin, car si vous désobéissez je ne vous ferai aucun cadeau.
+ Crois-tu en l'existence de l'élément Matière ?
Minimum 10 mots demandés
Pas vraiment non, mais je ne me suis jamais vraiment posé la question. Si jamais il existe alors pourquoi on ne les a jamais rencontré ? Personnellement, ça me parait louche, mais si son existence est réelle et bien je ferai avec.
+ Si tu devais défendre quelque chose, une idée, un concept, une valeur ? Et si tu devais t'opposer à quelque chose ?
Minimum 150 mots demandés
Parlons un peu d'amour et oui ! C'est fou, mais pour moi les trois points les plus importants dans une vie sont la carrière, la puissance et la famille. Je vous ai parlé des deux premiers points, mais pas encore du dernier.
Mon père, même s’il n'est pas non plus un sentimental, a toujours aimé ma mère et ce jusqu'à son dernier souffle. Suivant inconsciemment son exemple, je crois comme lui, qu'il y a une personne qui saurait me comprendre et me rendre meilleur. Cette âme sœur, que le destin mettrait sur ma route, deviendrait ma raison de me battre et de survivre au champ de bataille.
Alors, si on me demande à quoi je peux m'opposer, je répondrais probablement ceux qui déshonorent leurs familles. Que ce soit en batifolant dans le foin avec un ou une inconnu(e), ou encore en frappant son conjoint. Je punirai sans hésitation toutes femmes et hommes qui feront du tort au concept même de famille.
+ Si tu devais me raconter un événement du passé...
Minimum 350 mots demandés
Il a quelques années, quatre pour être précis, je partis avec un groupe constitué de mes quatre meilleurs éléments vers la savane, aux abords de laquelle un groupe d'individus déclarés hostiles s'était caché. L'ordre qui m'a été donné était de les retrouver, d’en capturer au moins un vivant et de le ramener à la capitale.
Nous partîmes donc tôt ce matin là, afin de ne pas être épuisé par le soleil. Après deux jours de recherche, nous trouvâmes enfin la localisation du groupe. Je décidai donc d'établir notre campement à une petite heure de marche d'eux, dans un endroit près d'un ancien puits pratiquement asséché qui n'avait pas dû servir depuis longtemps. Le lieu était calme et on avait une vision suffisamment dégagée pour voir les animaux dangereux arriver.
« Reposez-vous, mais gardez l'œil aux alentours et aux lions, nous attraperons nos cibles à la tombée du jour. Que personne n'allume de feu et alternez vos tours de garde toutes les deux heures. » ai-je ordonné avant de partir sous ma tente me concentrer sur la mission.
Les individus, bien qu'hostiles, ne devaient pas représenter une menace importante, mais étant en infériorité numérique et en terrain inconnu, je ne comptais pas foncer tête baissée et risquer que mes proies prennent la fuite. Le soleil commençait enfin à s'effacer du ciel, quand je sortis de ma tente.
« En route, soldats ! Nous partons à pied, inutile de nous encombrer des chevaux »
La route se fit en silence et nous pûmes voir un feu brûler au centre de trois grandes tentes. D'un signe de main, je fis arrêter mes soldats. Cette traque m'excitait au plus haut point, sûrement parce que cela faisait un petit moment que je n'avais pu laisser libre court à mes pulsions. J'avançais de quelques pas, afin de mieux les voir. Ils étaient six au total. Cinq d'entre eux bavardaient autour du feu de camp, pendant que le dernier se soulageait sur un cactus.
Mon cœur battait de plus en plus. Ce n'était que des êtres insignifiants, de petits bandits ou des voleurs de bas étages, mais alors pourquoi fallait-il les capturer et pourquoi demander à une faction de s'en charger ? Toutefois, n'arrivant plus à me contrôler, j’oubliais vite ces questions. Focalisé sur les flammes dansantes, je les manipulais pour brûler les tentes avant de les projeter sur nos cibles. Mes guerriers couraient derrière moi, épées à la main. Toujours concentré sur le feu, je le fis tournoyer afin d'éviter que l’un de ces insectes ne prennent ses jambes à son cou, tout en les rassemblant au centre pour faciliter leur capture. Ils étaient là, tremblant à terre ou à genoux nous suppliant de leur faire aucun mal. En voyant le spectacle, je ne pu m'empêcher de retenir un fou rire malsain, qui m'empêcha presque de voir, qu'il y en avait un plus suicidaire que les autres.
Le plus grand de tous, avez ramassé une pierre est s'était jeté sur moi. J'eus tout juste le temps de lui décocher une droite dans la tempe qui le fit tomber au sol. L'excitation de la chasse était partie, pour laisser place à une envie de meurtre, je le ramassai par la gorge et le remis tant bien que mal sur ses pieds.
« Je vais te punir insecte » dis-je lentement avec une voix bien plus froide et menaçante que celle que j'avais, il y a encore quelques minutes.
« Je vais te brûler insecte, ton corps se transformera en cendres. Je te ferais souffrir lentement jusqu'à ce que tu me supplies de t'achever » Et à la fin de ma phrase, je le poussai dans le bois qui brûlait toujours, le brasier s'intensifia lorsque l’homme y chuta. La température était moins intense que ce qu’elle aurait dû être, pourtant le malfrat ne bougea pas. Pendant que je contemplais mon feu humain, les malfaiteurs furent ligotés et préparés à être conduit au campement.
Mon envie de torturer s’envola brutalement lorsque je compris qu'il était toujours inconscient après sa chute. Je tournais donc les talons et ordonnais à tous de rejoindre le campement. La nuit était presque tombée, je décidais que l'on passerait la nuit au campement… [à suivre]
+ Et enfin, pour ce qui est du niveau de ton personnage :
Je souhaite avoir le niveau 6 car il est cohérent avec mon âge qui est de 38 ans et parce que qu’étant chef de faction, on peut très bien comprendre qu’il soit un peu en avant sur son âge de 2 ans.