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Úna Wylkir

Úna Wylkir
adroit


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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyVen 22 Sep - 1:29

Cégep de Trois-Rivières
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Anonymous

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyVen 22 Sep - 13:36

Lorsque Mer'Hella est arrivée au palace de Sven, Kaan a été le seul à ne pas lui parler comme une esclave. Il semblait plus attentionné que les autres. Au début,
du haut de ses 7-8 ans, la petite fille était très méfiante vis à vis de lui. N'osant plus se lier avec qui que ce soit étant donné les dernières épreuves qu'elle avait vécue. Mais avec du temps et de la patience, Kaan réussit à se faire une petite place dans le coeur de l'enfant. Il venait la rejoindre quand elle était blessé,
non pas pour la soigner, pour la réconforter. Personne ne pouvait la soigner,
si Sven le découvrait, il piquait une colère monstre. Kaan était le seul allié de Mer'Hella, tentant comme il le pouvait de prendre soin de cette enfant qui était si malheureuse. Lorsqu'il est partit pour sa cérémonie sans jamais en revenir,
la petite fille l'a vécut comme un abandon. Elle ne lui en tient pas rigueur,
mais cela l'a conforté dans l'idée de ne faire confiance à personne...
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Kaan Yasi

Kaan Yasi
impur


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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyVen 22 Sep - 15:20

:o tu recopie des liens ? :o

Je n'ai pas pu tenir très longtemps mon regard dans le sien. Je me sentais ... Comme un animal, chassez. Je finis par détourner le regard devant cette personne que je respectais tant. Comme si je ne méritais pas le simple fait de le regarder. Qui sait combien de personnes avaient osé le fixer de la sorte depuis qu'il était au pouvoir. Un luxe qui pourrait me couter cher. Je repensais en regardant le jardin aux heures passées durant lesquelles j'avais pu jouer avec Arkan en ces lieux... Il avait déjà cette certaine froideur même si dans le fond c'est aussi ça que j'aime chez lui... je pense que j'ai le même genre de sentiments que devant Sven. Un immense respect, et cette impression que je peux mourir à chaque instant. Et quelque part, j'avais l'impression que c'est ce qui allait se passer maintenant.
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Úna Wylkir

Úna Wylkir
adroit


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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyVen 22 Sep - 17:20

shellybrigg
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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyLun 25 Sep - 21:53

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Anonymous

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyLun 25 Sep - 22:32

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyLun 25 Sep - 22:38

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Anonymous

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyMar 26 Sep - 0:02

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Anonymous

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyMar 26 Sep - 0:37

:nuul:
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Cyne Wkar

Cyne Wkar
confirmé


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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyMar 26 Sep - 10:46

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Anonymous

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyMar 26 Sep - 12:17

Un silence étouffant s'était installé dans le couloir obscur. Un frais Seznien qui avait pour correspondance un chaud tempéré pour toute personne qui n'était pas acclimatée à cette région de feu dont le sol même paraissait s'embraser à chaque pas que l'on y faisait. Heureusement qu'avant de partir à l'extérieur, Mer'Hella m'avait prêté des souliers. Bien que je faisais des efforts de prestance au palais des Ergorn, lorsqu'il s'agissait de fureté en ville ou jouer aux fantôme dans des couloirs, je me lestais volontiers de ces accessoires qui bridait les sens. Ne pas pouvoir sentir le sol défiler sous mes pieds, la brise sur mon visage et chaque élément de l'environnement sur ma peau, ça ne faisait que l'effet d'une bulle me coupant du monde. Je parle ici du vrai monde, pas des gens qui le peuplent.

Pour une amoureuse de la nature ayant passé plusieurs années en retraite dans la forêt, cette vision semblait normale et loin de la marginalité que me prêtaient ceux qui s’offusquaient de toujours me voir parée de simples tenues, légères et sûrement bien trop indiscrètes pour a bienséance. À Lucrezia, si on est pieds nus, c'est qu'on est pauvre, dans le besoin, en bas d'une échelle que tout le monde se force à gravir. Or, jamais je n'ai voulu monter sur cette échelle. Leanor tente tant bien que mal de m'y faire mettre un pied, mais je laisse volontiers passer les autres devant, retardant l'échéance de ce jour où on ne me laissera plus le choix de décider le chemin que je souhaite prendre. Ceci sonne affreusement mal dans mon esprit. Être obligé de se fondre dans un moule. Devenir quelqu'un d'autre pour faire plaisir à ces autres. Je ne veux pas de ça. La seule personne pour qui je serai prête à faire des sacrifices aujourd'hui, à changer, c'est Ranrek. Et par la bonté de tous les dieux, lui ne me demandera jamais de changer pour correspondre à une idée, une façon d'être. Contrairement à ces personnes qui méjugent, lui a du respect pour qui je suis, ce que je suis. Son estime est un don inestimable à mes yeux. Ce qui me retient, je crois, et m'aide à avancer même quand tout me paraît perdu.

Combien de personnes peuvent se targuer d'avoir ça ? Sûrement bien moins qu'il n'y paraît.

« Eden'El », sembla-t-il me saluer simplement. Je cillai, perplexe. Nous restâmes tous les deux plantés au milieu de ce couloir, un silence revenant imposer sa présence. Son impassibilité aurait pu être rassurante, être un témoin de son désintéressement. Mais ça ne me paraissait pas possible. Peut-être était-ce une interprétation de ma part ou un besoin inconscient de savoir que quelque part, il ne pouvait souffrir l'idée que je ne sois pas là où il voudrait que je sois, faisant ce qu'il voudrait que je fasse, que dans son obsession inconsidérée, il en pâtissait. Car finalement, c'était le seul mal qu'il m'était donné de lui faire. Bien maigre vengeance quand on voit tout ce qu'il m'avait fait subir et ce qu'il avait fait comme mal autour de lui pour m'obtenir à nouveau deux simples jours. Mais je n'étais pas de ceux qui parvenaient à user de leur haine et leur colère pour faire souffrir autrui. Malgré ce qu'il était à mes yeux, ce qu'il représentait, j'étais incapable de faire quoi que ce soit de concret contre lui. Et ça n'avait pas de rapport avec la peur qu'il m'inspirait. Non. Je ne me sentais pas lourde de ne pouvoir lui infliger la même souffrance psychologique ou physique. Il n'y avait que ma colère, sans solution pour la voir se dissiper. La violence ne résolvait rien. Une sagesse extrapolée qui me coûtait... À devoir supporter ces sentiments négatifs qui me révulsaient. Personne, il y a sept ans, n'aurait pu croire qu'un jour je deviendrai si pâle et terne, rongée par des émotions qui n'ont jamais fait partie de ma vie. Jusqu'à ce que Hly'tha soit considérée comme morte. Jusqu'à ce qu'Orkem pose la main sur moi. Un temps dont personne à Gorka n'a été témoin ; car j'étais seule. Seule à Lucrezia, livrée à moi-même. On ne peut pas dire que ça m'ait réussi...

Le silence était plus que pesant, mais je ne sentais même plus son poids. Comme si je m'habituais à lui. Comme si je le préférais au moindre mot que pourrait prononcer Orkem. « J'imagine que tu n'as pas senti non plus la patrouille de garde qui va bientôt tourner au bout du couloir ? Je fronçai les sourcils. Déstabilisée, je ne parvenais toujours pas à déceler cette dite patrouille. Me faisait-il marcher ? Marchons, il avança vers moi. Au moins le temps qu'ils passent, si tu ne veux pas passer -au mieux- la nuit dans les geôles. Il n'avançait pas vers moi. Il passa sur le côté, gardant ses distances. À toi de voir ce que tu préfères », ajouta le Conseiller. Je le suivis du regard, me tournant vers lui sans le suivre. Avais-je un autre choix ? Les poings se serrant à nouveau, je sentais dans sa remarque un sarcasme latent alliant mon inaptitude à maîtriser le seul pouvoir qu'il m'était donné d'avoir et mon intarissable compétence à constamment me mettre en danger.

Bien qu'il m'en coûtait de l'avouer, je vivais de plus en plus mal mon incapacité à maîtriser mieux mon pouvoir de Terre. La seule chose qui me rattachait encore à ma région d'origine, à Tarlyn. Durant toutes ces années passées loin de chez moi, je n'avais eu l'impression que de perdre de vue celle que j'étais. Comme si mon intégrité n'était plus qu'une image floue que je me faisais de moi-même. Une image fausse, car je n'étais plus celle que je souhaitais être. Je me battais pourtant pour correspondre à cette Eden'El que j'avais perdue. Une tâche bien difficile qui, aujourd'hui, avait besoin de ce don de Tarlyn pour exister. Malheureusement, les quelques entraînements que je fisse avec Ranrek n'avaient guère porté plus de fruits que ça. Un don toujours instable qui, au moindre obstacle, m'abandonnait. Ou plutôt, m'échappait. Orkem était un obstacle de taille, autant au sens figuré qu'au sens propre.

Au-delà de mes craintes et angoisses, je devais bouger. Autant une esclave ou une domestique d'une marque différente pourrait avoir le bénéfice du doute aux yeux d'un garde, autant une exempte en Sezni serait au meilleur des cas laissée croupir dans une geôle en attendant que quelqu'un s'inquiète de son sort. Mais il était évident, même à mes yeux, que le sort le plus probable restait une exécution sommaire pour être exempt dans le palais du dictateur. Une leçon apprise par Razaël qui m'avait aidé plutôt que de se plier à cette barbarie arbitraire de sa région bercée par le sang et la violence. Je me souviens de ce regard qu'il avait posé sur moi, cette intrigue qui se lisait dans ses yeux. J'ignorais si c'était une bonne ou une mauvaise chose. Mais avec le recul, je crois que la curiosité qui je lui inspirais m'a sauvée. J'avais été, pour lui, une apparition improbable : une jeune fille plus blanche que n'importe quel blanc qui avait dû lui être donné de voir, plus fragile et douce que n'importe quel enfant qu'il avait pu croiser. Même si cette façon de m'observer avait un quelque chose de malsain, ça m'avait en quelque sorte sauvée. Aujourd'hui, rien ne pourrait vraiment me sauver. « Ça t'étonne tant que ça de me voir ici ? Tu étais prévenue, pourtant, que je revenais à Inaki... Alors qu'est-ce qui peut bien te mettre dans pareille torpeur ? Je ne peux rien te faire ici, tant que les dispositions prises par certains à l'égard de Ranrek n'ont pas été appliquées. Détends-toi. Marchons, et parlons un peu, plutôt que... » Ce qui pouvait me mettre dans cette torpeur ? Cette idée qu'en moi j'avais... Non... respire Eden, respire. À contre-cœur, je lui emboîtai lentement le pas, encore silencieuse. Alors que se bousculaient réflexions et questions, j'étais incapable de prendre la parole. La peur de dire quelque chose qu'il retournerait contre moi ? L'intimidation que me provoquait sa seule présence ?

Le peu d'assurance dont je faisais preuve n'était dû qu'à mon envie de connaître la vérité sur ce qui échappait à ma mémoire. Cela suffisait à éloigner la crainte que m'inspirait l'idée de tomber sur la garde du palais. « Eh, vous-là ! Qu'est-ce que vous faites ici ?! » Fut coupé le Conseiller. Je fis volte-face, appréhendant ce que ferait le garde qui nous interpellait. « Je fais ce que j'entends dans ce palais, Kardorim, et foi de Vahlaan, s'il me faut te le faire savoir en allant directement voir un général pour relayer l'information comme quoi tu es plus apte aux corvées ménagères qu'à la surveillance des couloirs, je n'hésiterais pas un instant à déranger ton supérieur, qui n'hésitera pas non plus à te coller à la place à laquelle je lui indiquerais que tu serviras "le mieux" en fonction de tes capacités. Je n'ai pas souvenir d'avoir entraîné un myope. Quand à cette jeune femme, avant que tu ne le demandes, elle est avec moi. Demi-tour droite, soldat, et retour à votre patrouille. Rompez », lança Orkem à son intention. Je restai figée un instant, voyant le garde partir sans demander son reste. Pensive, je réfléchis à l'évocation de ces dispositions prises par certains à l'égard de Ranrek qui empêcheraient le Conseiller d'agir comme bon lui semble à mon égard. Cela signifiait qu'en un sens, pour l'heure, Orkem ne pourrait vraiment rien me faire. Pas ici en tout cas. Mais qu'arriverait un jour où il parviendrait à s'occuper de Ranrek pour qu'il ne soit plus un obstacle entre nous. Allait-il, directement ou indirectement, s'en prendre à lui ? Que ce soit ou non le cas, je songeai au fait que quoi qu'il ait prévu, ce soit déjà trop tard et que rien n'était en mon pouvoir pour préserver Ranrek. Peut-être que Nepheti... Non. Je ne pouvais pas impliquer plus de personnes. En un sens, mon intuition me laissait croire que quoi que je fasse, mes pieds et mes mains étaient déjà liées dans un destin tracé par des Orkem, des Ergorn et des Sven. De personnes dont l'état me dépassait, des personnes dont je ne partageais pas le monde. Les petites gens n'étaient que des pions pour eux. Malheureusement pour moi, j'étais tombée sur l'un de leurs plateaux. La seule façon d'en sortir était d'y laisser ses plumes. Seuls les morts quittent l'échiquier.

La voix caverneuse et calme d'Orkem m'extirpa de ses pensées morbides. « Je disais : marchons et parlons plutôt que de rester là : je suis certain que passer la nuit sur de la paille imbibée d'urine au milieu des rats serait moins agréable que de discuter à la lueur de la lune, même si tu me détestes... précisa-t-il comme si c'était nécessaire. Au moins, je ne risque pas de te refiler la gale ou la rage. Les rats sont moins... regardants sur ce point là », ajouta le Conseiller presque avec humour. L'humour ne lui allait pas. En tout cas, ça n'allait pas au Orkem que je connaissais. En vérité, quoi qu'il tente de faire pour adoucir l'image que je pouvais me faire de lui, il resterait constamment ce côté malsain et cruel que je ne lui connaissais que trop bien. Après avoir côtoyé ses gens, je me disais que j'étais certainement la seule personne dans tout Oranda à le voir ainsi. Et pourtant, il s'accrochait à moi. Comme il aimait à le dire il y a cinq ans, des femmes auraient vendu leur mère pour se trouver à ma place. Pour recevoir cette attention bestiale dont il me "gratifiait". Écœurant. Mais malgré ça, les lunes passées à Lucrezia m'avaient fait comprendre que les gens étaient capables de bien des choses pour obtenir les bonnes grâces de l'élite, de ceux qui avaient le pouvoir. Cela ne rendait pas ses mots et prétentions plus acceptable, non. Pas le moins du monde. Cependant, ça m’apparaissait moins abstrait. Néanmoins, ça n'éclairait pas une question qui restait sans réponse malgré les explications qu'il avait tenté de donner : pourquoi s'acharner à vouloir obtenir l'une des rares femmes qui le repoussaient ? Pourquoi lui inspirai-je cette obsession qui nous consumaient tout deux ? J'aurais aimé pouvoir le laisser seul dans cette psychose qui l'entourait. Malheureusement, je ne parvenais pas à me détacher complètement de lui. Était-ce mon empathie de Terre ou un dessein tissé par les dieux ? Ne pas comprendre ce qui se tramait finirait par me rendre folle...

Me retournant vers Orkem, je finis par le suivre, croisant mes bras, regard bas. « Je savais que tu étais à Inaki. C'est ce qui a faillit m'empêcher de suivre Ranrek », avouai-je d'une voix douce afin de respecter le silence des lieux et ne pas déranger qui que ce soit. « Jusqu'à lors, je ne t'avais pas croisé. J'aurais pu rester une ombre dans ce palais sans te croiser si je... à Lucrezia j'arrive à éviter les gardes et les Ergorn. » Mais entre l'appréhension que me laissait Sezni et mon instabilité, j'avais échoué à l'éviter, lui et le garde. « Le truc c'est que je commençais à étouffer à rester enfermée dans cette chambre... » lançai-je comme si le fait que nous discutions tous les deux en arborant les couloir du palais de Sven Ramose était une chose normale. En vérité, c'était qu'Orkem était finalement la seule personne pour qui je n'avais rien à cacher : il savait que j'étais une Terre et non une exempte, il savait ce qu'il m'avait fait et l'impact que ça avait sur moi, il savait que j'étais plus que la simple domestique de Ranrek, il savait même que ma sœur était en vie quand je la croyais encore morte. Paradoxalement, il était la seule personne que je détestais d'une animosité sans fin et la seule personne face à qui je n'avais pas à me cacher ou mentir. J'eus, un bref instant, l'impression de suffoquer à cette pensée. Et au passage, je le détestai un peu plus. À chaque fois que je considérais ne pas pouvoir le haïr plus encore, les limites paraissaient se repousser. Pourtant, ça finira bien par ne plus pouvoir s'accroître, non ? Pouvait-on mourir de haine ? Une question bien trop abstraite pour l'heure tardive. « N'étant pas très bien, le nombre de fois où j'ai quitté la chambre se compte sur les doigts d'une main. Et la seule nuit où je sors pour espérer respirer, c'est sur toi que je tombe... » Un ton de reproche était perceptible. Mais quelque part, c'était là une occasion d'éclaircir la zone d'ombre qui me taraudait depuis des jours. Me pinçant les lèvres, je luttai pour ne pas exploser là maintenant. L'obscurité devait sûrement suffire à masquer le rouge de mes joues.
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Kara Ergorn-Jaggde

Kara Ergorn-Jaggde
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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyMer 27 Sep - 17:27

B. Un texte précis.
Article 8 de la DDHC, ainsi que l’article 34 de la constitution, font obligation au législateur, de définir l’infraction en terme clair et précis afin d’éviter l’arbitraire du juge. Et permettre au justiciable de connaitre les faits reprochés.
Article 8 de la DDHC de 1789 : « La Loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une Loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée. »
La cour de cassation refuse de donner les faits à un texte règlementaire imprécis. Elle le rappelle dans un arrêt rendu par la chambre criminelle le 1 février 1990.


(extrait exclusif de mon cours de... droit pénal il me semble CTRL+V - Page 20 3264460849 )
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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyMer 27 Sep - 18:57

Le silence qui caractérisait si bien la réflexion inquiétante qui se tramait dans l'esprit de cet homme ne me laisser rien présager de bon. Ça ne devait pas être si compliqué de me répondre... Je n'avais pas vraiment le don de bien choisir mes mots, mais au moins j'avais essayé, ne souhaitant pas que cette discussion ne dure trop longtemps. Car si j'avais compris quelque chose de mon séjour chez lui, c'était qu'attendre ne faisait qu'empirer les choses. Attendre le bon moment, d'avoir les bons mots, ça ne faisait que me paralyser et m'affaiblir. J'étais déjà bien assez perturbée et fragile ces derniers jours. Je n'ajouterai pas de syndrome Orkem à la liste de mes maux. Que je pensais...

Après le silence, la sentence de sa voix impassible. « Les devinettes... soit. Je secouai doucement la tête de droite à gauche, ce n'était pas l'option que j'avais choisie, non. Un chat, dans une cage sans échappatoire ni pour lui, ni pour sa proie, court après une souris, qu'il a bien l'intention de dévorer pour assouvir sa faim. Qui finit par sauter sur qui ? » M'interrogea-t-il. Incrédule, je restai coite à cette proposition. Ne voyant pas de suite où il souhaitait en venir, je répondis pour qu'il en vienne plus rapidement au fait. « C'est idiot... Le chat saute sur la souris ? » Proposai-je sans grande hésitation mais en proie au doute. « Exact, dit-il. Mais si l'on faisait absorber à l'un et à l'autre une substance qui les empêche de se faire du mal, il se pourrait que la souris décide de grimper sur le chat, l'inverse pouvant lui être préjudiciable... Et c'est exactement ce qui s'est passé. La souris a-t'elle compris l'énigme du vilain matou qui lui court après ? » Je fis un pas en arrière, sentant mon cœur se tordre dans ma poitrine. Que venait-il de dire au juste ? Avais-je mal compris ? Interprété ? Non... étais-je la souris de son histoire ? Dans un état second, je pouvais envisager d'être certainement plus magnanime que d'ordinaire face à lui. Mais de là à lui sauter dessus... c'était aberrant ! Ce devait - de toute façon - n'être qu'une métaphore. Je parvins à me retenir de le gratifier des injures de ma connaissance et essayai de ne pas laisser la colère m'emporter.

Il m'était impossible de prononcer le moindre mot. J'avais l'impression d'être étouffée, piégée. Piégée je l'étais dans mon esprit. J'avais le souvenir de ce rêve pour le moins troublant que je m'étais refusée de croire. Ce rêve aux odeurs de caramel et à la chaleur réconfortante. Non, impossible... ça ne pouvait décemment pas être vrai. Jamais au grand jamais ça ne pourrait se produire dans le monde réel. Il en était hors de question et ça, chaque parcelle de mon corps s'accorderait à le hurler : Orkem était un monstre odieux dont la cruauté indescriptible avait dessiné sur ma peau la torture et la tourmente de son esprit malade. Un homme aussi carré, discipliné, aussi droit avec les autres et bien mis, ça ne peut de toute façon cacher qu'un monstre. Capable des pires choses comme des meilleures, selon le côté de la barrière où il a décidé que vous serez. Il m'avait mis du mauvais côté. Il ne pouvait s'en vouloir qu'à lui-même. Et il s'en voulait, sans en douter. Ses confidences lui avaient sûrement bien trop coûté en fierté pour n'être qu'un subterfuge pour m'apparaître comme moins inhumain que je ne le pensais. De plus, quel intérêt avait-il à me mentir ? Pour ses confidences, comme pour cette devinette. Quel intérêt ? J'étais incapable de me mettre à sa place, de déceler ce qu'il pourrait en tirer. En toute honnêteté, je savais qu'il n'y gagnerait rien. Orkem avait bien trop d'emprise sur moi pour se fatiguer à emprunter le chemin du mensonge. Après tout, j'étais assez stupide et naïve pour préserver son secret. Ce secret qui nous liait tous les deux.

Le regard que je lui portais n'avait rien d'une petite souris à l'état de proie, ni d'une souris en état second. De ça, il pouvait être sûr. J'étais partagée entre une affreuse nausée et l'envie de le frapper de toutes mes forces. Ce que ça changerait ? Rien, je dois bien l'accorder. Je n'étais pas une personne violente, mais sûrement était-ce là le genre de sautes d'humeurs auxquelles le physicien avait fait allusion... « J'eus aimé que cette paix ne soit pas éphémère... » Les yeux cinglants, je sentis ma vue s'éclaircir et se préciser comme un archer parvenant à trouver le bon angle pour viser le centre de la cible. Il n'y a jamais eu de paix entre nous... je refusais de croire ça... je ne pouvais pas accepter ça ! Cette réalité dans laquelle il souhaitait m'attirer n'était pas la vérité... Impossible... « Ça n'est pas réel, c'est impossible. Ça n'est pas réel... » répétai-je comme si cela pouvait changer le passé. Nous savions tout deux à quel point le passé était immuable. À quel point nous étions coincé avec ce bagage qui nous suivrait jusqu'à la fin de notre vie. Ma fuite de la Cérémonie, ses gestes à lui envers moi, la soit disant mort de ma sœur... Et je pense que chaque être humain, en fin de compte, avait ainsi son fardeau à porter. Mon père, si silencieux sur sa vie avant sa Cérémonie, ma mère... non, peut-être que ma mère était l'une des rares personnes à être aussi légère qu'une brise printanière... Comment avait-elle fait pour passer entre les mailles du filet ? Comment ?

Il m'était trop difficile de concevoir qu'il ait pu se passer quoi que ce soit entre lui et moi. L'être que je détestais le plus au monde... Je sais qu'au fond de moi se terre une petite voix à peine audible qui aimerait que je fasse une croix sur tous les sentiments négatifs qu'il m'inspirait. Une voix qui m'amènerait vers cette plénitude à laquelle on m'a toujours fait croire lorsque j'étais enfant. Une vie où les ennemis n'existent pas. Loin de cette obsession malsaine qui habitait Orkem. Ce dernier s'était redressé. Mes yeux emplis de noirceur ne quittaient pas les siens. « Je n'étais pas moi-même.. ça n'était pas moi... » Persévérai-je dans le déni le plus complet, secouant la tête de droite à gauche comme si cela laverait la honte que je ressentais à l'aube de cette révélation. « Tu n'avais pas le droit ! M'écriai-je en m'élançant vers lui, parcourant les deux pas qui me séparaient de lui. T'as pas l'droit ! » Ma voix résonna un bref instant dans les arcades alors que j’assénai un poing qui vint s'écraser contre Orkem. De lourdes larmes roulaient sur mes joues. Mêlées de colère, de rage, de tristesse et de regret. Je m'en voulais d'être si faible, si vulnérable. Comment pouvais-je accepter l'idée que nous ayons... Non... Même y penser ça me rendait malade. J'étais décevante et pitoyable. Le regard noyé dans mes larmes, je le frappais encore. Mes coups étaient de plus en plus vains. Quelque part, j'aurais voulu me les donner à moi-même. Car si Orkem s'était nourri de l'espoir que cette erreur soit le prélude de quelque chose allant pour une fois dans son sens, il ignorait que j'allais devoir vivre les neufs prochaines lunes et sans doute les quinze prochaines années avec l'incarnation de cette erreur.

Il finit par m'arrêter, enserrant mes bras pour les immobiliser. Je luttai vainement de brèves secondes avant de laisser le moindre de mes muscles abandonner ce combat stérile. Fondant en sanglots. « Tu m'as volée... tu n'as pas le droit de faire ça... » Sanglotai-je tout en me calmant sans pour autant m'éloigner de lui. Ma voix était redevenue basse. Au même titre que mon visage. Il m'avait déjà volée, cinq ans en arrière. Il avait volé ma marque. Je ressentais à cet instant la même douleur intérieure qu'en ce jour fatidique. Il n'avait pas le droit de me faire ça, non pas selon les lois des Hommes, mais celles des dieux... Les dieux m'avaient bénis, mais le grand Vahlaan avait défié Tarlyn en brûlant sa bénédiction. J'avais ce même sentiment d'injustice et de cruauté. Mais en un sens, si je venais à accorder une once de crédit au chat et à la souris, alors je donnais crédit au fait que c'était moi... Lui m'ayant prouvé qu'il ne ferait rien pour m'atteindre physiquement. Orkem avait en ça, tenu parole. Moi je n'ai pas tenu la mienne. Cette promesse où je me disais que quoi qu'il advienne, je ne tomberais pas dans ses filets, je resterais forte et intègre sans me laisser dépasser. La vérité était frappante : je m'étais laissée dépasser. Hly'tha et lui, cette menace fantôme autour de Ranrek et de toute personne envers qui j'oserais me montrer proche. Ces souvenirs qui me hantaient... Je m'étais laissée dépasser et cela me conduisis à user de substances que jamais je n'aurais dû approcher. Ça avait achevé toutes mes chances de rester forte. Mes sanglots finirent par se tarir, cependant, j'étais complètement effarée. Il y avait une bonne nouvelle en tout ceci : au moins je savais. N'était-ce pas ce que je voulais ? Savoir ?
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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyMer 27 Sep - 19:59

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyJeu 28 Sep - 0:45

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyJeu 28 Sep - 1:10

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Úna Wylkir

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyVen 29 Sep - 2:09

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyVen 29 Sep - 11:10

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptySam 30 Sep - 1:23

Vous aimez dialoguer et rencontrer du monde .Vous avez le goût du challenge et l'esprit d'équipe. Vous êtes sensible aux causes humanitaires .Dynamique et motivé ce poste est fait pour vous !
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Úna Wylkir

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptySam 30 Sep - 1:36

http://neiyuu.tumblr.com/post/165864561837/awfullydull-itherry

(si vous voulez un peu de baume au coeur I love you)
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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptySam 30 Sep - 15:00

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptySam 30 Sep - 16:53

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyDim 1 Oct - 13:56

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Marigold Osren

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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyDim 1 Oct - 22:17

Togepi
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~#~Sujet: Re: CTRL+V CTRL+V - Page 20 EmptyLun 2 Oct - 2:00

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