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Touch my body | Chenoa & Letto

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Letto Danvan

Letto Danvan
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~#~Sujet: Touch my body | Chenoa & Letto Touch my body | Chenoa & Letto EmptyMer 2 Aoû - 3:30



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Chenoa ξ Letto

Fouler le pavé de la rue des plaisirs l'avait toujours placé dans une inconfortable position. Il n'était pas de ceux qui l'empruntaient gaiement, en quête d'une nuit sans sommeil à dépenser de l'argent sans compter, ni de ceux qui cherchaient là un moyen d'assouvir les fantasmes que leur moitié refusait d'accomplir, non, le concernant, c'était une tout autre chose qui provoquait sa venue. La tête baissée, le col relevé pour lui camoufler la moitié du visage, son pas se faisait rapide, arpentant les rues sans hésitation puisqu'il connaissait le chemin jusqu'au bordel par cœur. C'était toujours le même schéma, le même rituel, le même rendez-vous une fois par mois : il attendait patiemment la nuit noire pour quitter ses appartements d'employé du palais des Fanior, en direction de l'établissement Ismor.
Jusque lors personne ne l'avait reconnu, ni soupçonné de quoique ce soit. Il était arrivé qu'on le confonde peut-être avec son frère jumeau, mais pour une fois, cela l'arrangeait bien. Il n'avait rien à cacher, mais il n'aimait pas non plus que l'on en sache plus que nécessaire sur son intimité, et surtout sur la raison qui le poussait à effectuer de fréquentes visites dans ce lieu loin d'être pieux.
Letto était chanceux, il était toujours reçu dans la plus grande discrétion, profitant de ses contacts pour bénéficier d'une entrée par la 'petite porte'. Recueilli et escorté par les catins qui semblaient le considérer comme un être pure plutôt qu'un client; il évitait ainsi la spacieuse pièce où se délassaient les beautés dans l'attente d'un client, protégeant le secret de sa présence. Personne n'en saurait jamais rien.
C'était la rencontre d'une certaine Ariel Greer qui était à l'origine de cette pratique emplie de favoritisme. Elle organisait un véritable ballet entre les filles de joie, les clients et les horaires pour recevoir l'héritier Danvan dans les meilleures augures. Impossible pour lui de savoir si de tels privilèges lui étaient accordés grâce à sa grande générosité ou seulement si la blonde éprouvait une véritable amitié à son égard. Dans tous les cas, elle semblait prendre son cas au sérieux.

"Je te laisse patienter quelques instants, j'ai une surprise, annonça cette dernière avant de s'éclipser."

Guindé, l'homme fronça les sourcils en restant droit comme un 'i' dans cette pièce où l'avait parqué Ariel. Il apprécia l'ensemble, remarquant que la luminosité y était faible. C'était l'architecture typique du quartier sud : presque étouffante, mais possédant un certain charme. Il nota que l'endroit avait été rangé et nettoyé, ce qui le rassura sur les bonnes intentions d'Ariel. Des vases emplis de bouquets répandaient une odeur de fleurs fraîches, celle-ci mêlée à un lourd parfum caractéristique des bordels, comme pour camoufler ce qu'il se passait réellement dans ces établissements.
Si beaucoup de clients se seraient déjà délaissés de leurs vêtements, attendant impatiemment leur conquête pour quelques heures; Letto resta lui, totalement emmitouflé dans son manteau sombre, les bras croisés et la mâchoire serrée. Les surprises n'étaient pas sa tasse de thé, et d'autant moins de la part d'une toute récente amie. Il ne savait pas de quoi était capable Ariel, et même s'il fallait avouer qu'il commençait à éprouver une certaine reconnaissance envers elle, son acharnement et sa compassion; sa confiance ne lui était pas encore totalement acquise.
Plus le temps s'écoulait, plus le jardinier sentait la pression monter. Ses jambes avaient envie de faire le tour de la pièce, mais il se retenait, ne bougeant pas d'un cil. C'était là une chose caractéristique chez lui : sa capacité à faire parti du décor, mais à tout entendre.
Que préparait-elle donc ? Il s'imagina divers accessoires, diverses méthodes que la prostituée aurait pu sélectionner pour leur tentative du jour, mais il chassa rapidement de telles pensées, perturbé par les gémissements provenant des pièces voisines.
Sa problématique personnelle était si complexe qu'il craignait que la blonde n'abandonne le travail avant que lui même ne se lasse devant cette accumulation d'échecs. Letto était dénué de réactions, d'attirance, de passion, de pulsions : imparfait, inadapté pour l'amour et ses aspects charnels. Fataliste, son dernier espoir se plaçait donc entre les mains -et surtout les cuisses- des demoiselles appartenant à Ismor. Si cela ne fonctionnait pas aujourd'hui, il ne savait pas si sa détermination supporterait un nouveau coup dur.
Un frisson parcourra son échine lorsque la porte s'entrouvrit, dévoilant une fluette jeune femme, bien loin du gabarit et de la poitrine généreuse d'Ariel. C'était peut-être une erreur ? Ou un test supplémentaire ? En effet, si jusque lors il avait été habitué à la blondeur, à la peau claire, aux formes généreuses et à l'ardeur de son amie; l'inconnue était elle, tout son contraire. Il s'agissait d'une brunette filiforme, à la peau appréciant le soleil, qui affichait là une expression plus douce que sauvage.
Néanmoins, l'homme décida de se méfier des apparences, restant à l'autre bout de la pièce comme pour se protéger lui même d'une gamine qui devait avoir la moitié de son âge.

"Ariel ne viendra pas hum ? s'enquit-il en grattant sa barbe mal taillée, comme pour camoufler son malaise."


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Chenoa Ismor

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~#~Sujet: Re: Touch my body | Chenoa & Letto Touch my body | Chenoa & Letto EmptyDim 20 Aoû - 21:17


Ariel t’a parlé de ce client particulier à quelques reprises. Étant donné le fait que tu as passé toute ta vie dans le milieu de la prostitution, que toutes tes connaissances les plus chères soient des catins, tu as parfois l’impression d’avoir tout vu et tout entendu malgré ton jeune âge. Mais les propos de celle que tu considères comme ta grande sœur concernant ce client-là t’ont laissée perplexe… Au fil du temps, tu as rencontré des hommes – et quelques femmes aussi – dont les lubies t’avaient semblées étranges, mais tu as toujours su garder la plus grande contenance lorsque ces demandes plus saugrenues les unes que les autres t’étaient adressées.
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Letto & Chenoa.
An 835
Tu as connu des voyeurs. Ceux qui aiment te voir embrasser une autre femme sous leur regard de prédateur, ceux qui s’assoient dans un coin sombre de la pièce pour te regarder faire l’amour à une femme, ceux qui te demandent de les laisser t’observer pendant que tu fais l’amour à un autre homme. Tu as connu des exhibitionnistes. Ces couples qui préférent que tu les admires pendant leurs ébats, ces hommes et ces femmes qui aiment être regardés pendant l’acte. Tu as connu des fétichistes. Ceux qui ont une fascination bien précise et qui ne tirent leur coup que grâce à l’objet de leur désir. Ceux qui aiment les pieds, les orteils, les bouches, les cheveux, les femmes bien en chair, les femmes filiformes, les grosses poitrines, les jeunes filles, les vieilles dames, les femmes d’âge mûr, les poils ou la peau nue… Yasthyl a souvent dit que la raison pour laquelle les filles de sa maison des plaisirs étaient tellement diversifiées était que tous les goûts se trouvent dans la nature. Tu en as connu qui aimaient être avec plusieurs femmes à la fois, ou qui voulaient être au lit avec des hommes et des femmes en même temps. Tu as connu des masochistes. Des dominateurs qui ont aimé te frapper, te fouette, te faire mal. Même si jamais ils ne t’ont causé de douleur que tu n’aies pas été capable de supporter. Des soumis qui aiment que tu les frappes. Tu as connus qui n’aimaient pas être touchés… qui préféraient se palper et te regarder te caresser jusqu’à ce qu’ils aient pris leur pied.

Tu as aussi connu des hommes qui ne souhaitent pas ta compagnie pour du plaisir, qui recherchent simplement une présence, une âme réconfortante qui peut apaiser la lourdeur de la vie sur leurs épaules pendant quelques heures. Aussi, il t’est arrivé de passer la nuit à écouter un homme vider son cœur lourd de remords et de tritesse. Il t’est aussi arrivé de caresser les cheveux d’un homme jusqu’à ce qu’il s’endorme près de toi. Tu as déjà été payée pour dormir près d’un homme jusqu’au petit matin. Yasthyl le répétait à plusieurs de ses filles : « Cet établissement est une maison des plaisirs et votre travail est de prodiguer du plaisir à nos clients, quel qu’en soit la forme ! »

Mais jamais tu n’avais entendu parler d’un homme qui ne ressente pas de désir sexuel, de pulsions ou d’attirance. On t’a appris que l’homme est une créature influençable, facilement corrompue. Combien d’entre eux, ceux qui partagent ta couche de façon plus ou moins fréquente avaient une femme et des enfants à la maison ? Combien d’entre eux prenaient plaisir grâce à l’impression que tu leur donnais de les aimer ? Tu n’as jamais aimé. Pas réellement en tout cas. L’amour n’est qu’un jeu. Plusieurs disent qu’il s’agit d’un jeu dangereux, mais tu aimes croire que tu es assez talentueuse pour éviter de te brûler.

Ton dernier client a été particulièrement décevant. Il a fini rapidement sa besogne avant de s’écrouler dans les draps, immobiles pendant ce qui t’a semblé être une éternité. À un moment, tu as même cru qu’il s’était endormi. Ça t’aurait ennuyée. Tu n’avais pas du tout envie de rester là jusqu’à ce qu’il se réveille pour prendre ton dû. Mais au bout de longues minutes, il s’est levé pour se rhabiller. Après avoir réglé son dû, il s’en est allé et tu es remontée dans les combles vers ta chambre pour faire ta toilette en observant le ciel d’encre au-dessus de la capitale dahudienne.

C’est le bruit de ses pas feutrés et familiers qui t’a tiré de tes réflexions. Tu te retournes vers elle alors que tu brosses ta longue chevelure brune.
« Il est là ? que tu l’interroges en levant un sourcil inquisiteur.
Je l’ai laissé dans ton salon préféré, » répond-t-elle en posant son regard bleu pâle sur toi.

Ariel et toi contrastez drôlement l’une à côté de l’autre. La beauté de l’ouest a les cheveux blonds comme l’or, les yeux clairs comme l’eau d’un oasis et bleus comme le ciel, la peau blanche comme la neige et a des courbes généreuses et bien définies. Tu es tout son contraire avec ta chevelure aile de corbeau, tes yeux sombres comme le ciel nocturne, ta peau basanée et ton corps mince et frêle. Tu la considères comme une sœur, mais jamais on n’oserait croire que vous partagez le même sang.

Acquiesçant, tu déposes la brosse aux soies de sanglier offerte par Yasthyl sur le guéridon. Après t’être jeté un dernier coup d’œil dans la glace trouble et abîmée, tu sors de la pièce silencieusement pour te diriger vers le deuxième étage où se trouvent les chambres utilisées par les catins lorsqu’elles reçoivent leurs clients. Yasthyl prétend qu’il serait malvenu pour vous de travailler dans l’intimité de vos propres chambres. Il a probablement raison. Discrètement, tu glisses dans la pièce où un homme se tient, droit comme une tour, emmitouflé dans un long manteau sombre malgré l’humidité et la chaleur de la cité reine. Il ne manque pas de charme. Sa mâchoire volontaire rongée par une barbe mal taillée n’enlève rien à son charme. Son regard bleu-gris est franc et dur. Sa tête est couronnée d’une tignasse de boucles brunes et folles où tu crois aperçevoir quelques reflets roux. Ses épaules sont larges, mais tendues.

Sa voix est chaude et caressante lorsqu’il s’adresse à toi.
« Ariel ne viendra pas hum ? demande-t-il.
Tu secoues la tête en lui adressant un sourire timide. Ariel t’a conseillé cette approche. Comme les femmes décidées et expérimentées ne semble pas allumer son désir, peut-être qu’une jeune fille innocente saura l’émoustiller.
Non, elle ne viendra pas. Comme je ne suis pas ici depuis très longtemps, elle a pensé que vous seriez parfait pour m’aider, que tu lui dis en t’approchant lentement, évitant de l’effleurer comme te l’a suggéré Ariel.

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~#~Sujet: Re: Touch my body | Chenoa & Letto Touch my body | Chenoa & Letto EmptyMar 24 Oct - 1:10



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Glissant dans la pièce à pas de velours, la jeune femme se voulait être une présence rassurante, douce et sans danger. Bien loin de l'idée sauvage que l'on se faisait habituellement des bordels de la rue des plaisirs et de ses prostituées extravagantes. A croire que son amie aux cheveux dorés avait su lire en lui avant de lui proposer cette jeune beauté : Letto détestait la vulgarité, les mots crus ou tout ce qui se voulait provocant. Mais malgré la délicatesse de la courtisane, l'homme se sentait horriblement mal à l'aise, transpirant à grosses gouttes dans ce manteau qu'il se refusait encore à retirer. Comment faisaient ces hommes pour se dénuder si aisément ? Pour se sentir confiants et désireux de toucher une inconnue ? Il se le demandait bien.

"Non, elle ne viendra pas, répondit-elle à son interrogation. Comme je ne suis pas ici depuis très longtemps, elle a pensé que vous seriez parfait pour m’aider."

Le jardinier tiqua sur l'information, la prostituée lui semblait effectivement jeune, mais était-elle réellement novice ? Ou était-ce seulement une entourloupe pour qu'il se sente privilégié, afin d'éveiller son désir ? Ces questions lui traversèrent l'esprit tandis que la jeune femme s'approchait lentement de lui, consciente qu'il ne fallait pas le brusquer. Ses traits étaient si délicats, sa nuque était gracile et ses lèvres fines... Quel âge avait-elle donc ?
Sans faire attention à la politesse de son regard, Letto la détailla de bas en haut. Aussi bien les marques sur son visage, peu nombreuses, que ses formes, à peine dessinés. Il pria pour qu'il ne s'agisse pas d'une enfant. Si elle venait alors à réveiller sa masculinité, jamais il ne pourrait l'assumer.

"Ariel vous a informé ? s'enquit-il pour briser le silence. De mon... problème ?"

Il se trouvait affreusement ridicule, n'osant pas mettre de mots sur l'origine de son mal. Après tout, il était en compagnie d'une putain : le seul type de femme qui pouvait entendre et discuter aisément de ce genre de choses. Il était donc nécessaire de se détendre et d'exposer clairement la situation. Ariel avait bien essayé d'autres méthodes par le passé, lors de ses précédentes visites, qu'il s'agisse de se dénuder devant lui, de le caresser ou même de se caresser devant ses yeux : rien n'avait porté ses fruits. Letto était un être impassible.
Au fond, peut-être était-il destiné à finir ainsi, seul, sans connaître le plaisir de la chair ni le soit-disant bonheur d'avoir une descendance. Ou peut-être qu'il s'agissait en réalité d'un problème d'ordre médical, d'une malformation qu'il n'avait tout simplement jamais osé montrer à un guérisseur... Dans tous les cas, l'héritier Danvan était prêt à tenter une nouvelle expérience, une nouvelle méthode pour les beaux yeux de cette inconnue. La pauvre n'avait sûrement jamais croisé d'homme insensible avant lui, son égo allait en prendre un sacré coup.

"Vous préférez peut-être... que l'on s’assoit ? Ou que l'on boive quelque chose ? proposa-t-il comme pour la détourner de son véritable but et retarder le moment fatidique où il faudrait commencer à se toucher."

Sa conscience lui répétait 'gros porc' pour le forcer à prendre ses jambes à son cou, le faisant réaliser ce qu'il s'apprêtait à faire en compagnie de cette très jeune personne. Mais pour toute réponse, son cerveau lui martelait de continuer l'essai, en tentant de lui remémorer comment son jumeau Éléan usait lui de son charme, et du corps que la nature leur avait donné à tous deux pour séduire les femmes. Si Letto ne voyait que ses propres cernes, sa barbe mal taillée, ses épis rebelles ou son teint cadavérique; chez son double, il admirait le regard assuré, la carrure athlétique et la mâchoire carrée, sans se douter un seul instant que résidait chez lui le même potentiel.
Dans un élan de courage, il commença à déboutonner son propre manteau de ses imposantes paluches, déglutissant à chaque nouvelle ouverture. Il n'y arriverait jamais seul, c'était certain.


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~#~Sujet: Re: Touch my body | Chenoa & Letto Touch my body | Chenoa & Letto EmptyVen 27 Oct - 4:43

Quel dense mystère peut-il bien représenter, cet homme, ce Letto Danvan ? Selon Ariel, il est un fils de bonne famille, née dans la région de Sterenn, derrière les majestueuses montagnes où va mourir l’astre de Malaggar le crépuscule venu. Bien qu’elle demeure discrète sur l’aide qu’elle apporte à son ami, la beauté du nord avait évoqué ce client que rien n’émeut à quelques reprises lors de son badinage matinal avec les autres catins. Si au début les filles de joie demeuraient sceptiques, affirmant qu’il est impossible qu’un homme si jeune demeure insensible aux avances d’une aussi belle femme qu’elle, elles avaient fini par se rendre à l’évidence : jamais l’Exempte – dans toute sa confiance et sa fierté – ne prétendrait avoir échouer à éveiller le désir d’un client ; pas si ça n’était pas vrai.

Ainsi, quelques-unes des plus proches amies d’Ariel – toi incluse – se faisaient un plaisir de débattre quant à ce qui ferait fondre cet être frigide qu’était Letto Danvan. Cette fois-ci, elles ont jeté leur dévolu sur l’innocence.
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Et en tant que plus jeune représentante de la maison Ismor, il relève de ton devoir de participer à cette étude poussée et divertissante que les prostituées ont décidé de faire sur ce spécimen rare. Parce qu’à part leurs activités nocturnes effrénées, les femmes qui habitaient cette maison des plaisirs n’avaient pas grand-chose à faire pour s’occuper dans leurs temps libres. Leurs jeux avec le cœur et le corps de la gent masculine étaient d’autant plus intéressants.

Tu te tiens bien droite devant lui, dans cette robe pellucide d’un rose tendre qui met ton teint basané et tes yeux sombres en valeur. Malgré le malaise qui pèse dans l’air, son regard te détaille sans cérémonie. S’il s’y efforce, il peut probablement apercevoir la corolle de ton sein à travers le tissus diaphane, mais ça ne te gêne pas. La nudité n’est pas un tabou quand on a vécu toute sa vie dans un bordel ; tu te sens aussi à l’aise toute nue que toute vêtue. À vrai dire, les vêtements trop lourds et contraignants te causent plus d’inconfort que le dépouillement.

« Ariel vous a informée ? qu’il t’interroge en posant un regard honteux sur ton visage juvénile. De mon… problème ? »
Tu ascquiesces silencieusement, un sourire effleurant tes lèvres satinées à la pensée qui te frôle. Son malaise est palpable. Tu ne comprends pas comment un si bel homme peut douter de ses capacités à ce point. Malgré sa chevelure négligée et les poils qui lui dévorent le menton, le jardinier ne manque pas de charme. Ça n’est pas son apparence mal entretenue qui lui, mais le mal-être qui émane de lui.

Il évite ton regard face à ce silence. Ariel n’a omis aucun détail lors de votre dernière conversation sur le sujet. Elle avait essayé tellement de choses avec lui qu’elle commençait à manquer d’imagination. Tu te doutais que son orgueil devait en prendre un coup également. Tu ressentais toi-même un petit pincement chaque fois qu’un client choisissait de simplement converser avec toi à la place de te toucher, de te prendre… Si tu devais mettre tous tes efforts pour émoustiller un client et que tu échouais encore et encore, ta fierté en prendrait sûrement un coup également. Or, les séances d’effeuillage, les caresses – avec les mains, avec la bouche et les lèvres –, les démonstrations d’onanisme, les baisers… rien n’y faisait.

« Si tu n’arrives pas à percer ses défenses, restera plus qu’à se donner en spectacle devant lui, avait dit la prostituée aux prunelles d’azur avec une once de découragement dans la voix.
J’espère que ça fonctionnera… que tu avais rétorqué en lui lançant un regard éloquent. Ma fierté en prendrait un coup. »

La nervosité point dans sa voix lorsqu’il te propose de s’asseoir ou de boire quelque chose. De ses grandes mains maladroites, il déboutonne son manteau en tremblant. Dans une tentative de le mettre à l’aise, tu t’approches vivement et pose tes mains sur les siennes en levant un regard candide vers lui.
« Je ne vous mordrai pas, vous savez… »
Tes mains lestes défont rapidement les boutons du lourd manteau. Tu recules promptement, lui indiquant un des confortables sofa posé au centre de la grande pièce luxueuse. Ironiquement, c’est un des endroits que préférait Yasthyl lorsque venait le temps de te raconter ces histoires que tu aimais tant, petite. C’est aussi l’endroit où tu préfères recevoir tes clients, la pièce où tu te sens le plus à l’aise dans cette immense demeure.
« Mettez-vous à l’aise. Je peux vous servir quelque chose à boire. Vous buvez du vin ? » Ce nectar des dieux t’avait aidée les premières fois… tu chasses rapidement cette pensée de ton esprit, fixant ton regard inquisiteur sur le visage de ton invité. « J’aime bien vos cheveux, que tu déclares de façon ingénue. Ils ont l’air doux et font ressortir votre regard. » Tu rougis délibérément en posant la main sur ta bouche, comme si tu étais embarrassée de ta franchise désarmant, comme une novice en la présence des hommes. La plupart des hommes ne devinait jamais que tu étais pratiquement née dans ce milieu de débauche. Jusqu’à maintenant, le rôle de la vierge effarouchée s’avérait plutôt convaincant. « Excusez ma franchise, Ariel dit que je parle trop, » que tu déclares, les joues rosies de plaisir.

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~#~Sujet: Re: Touch my body | Chenoa & Letto Touch my body | Chenoa & Letto EmptySam 28 Oct - 1:52



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A peine avait-il posé sa question qu'il regretta sa bêtise. Il était évident que le mot avait été passé, c'était bien connu, les femmes parlaient entre elles, se racontaient divers badinages, alors cela devait être décuplé dans un endroit comme celui-ci. Peut-être était-il devenu un vif sujet de discussion d'ailleurs ? Certaines avaient dû mettre sa virilité en question, l'accuser d'incompétence, se moquer même... Si cette pensée ne fit que lui ajouter un sentiment de dégoût supplémentaire, Letto commençait à s'y habituer. Il se murmurait nombreuses choses à son sujet, et parmi celles-ci : sa supposé homosexualité. Si cette rumeur l'avait profondément affecté les premières années, lui causant colères, crises et larmes, il n'en faisait maintenant plus cas. Tant que cela restait des bruits qui courraient et ne lui occasionnait pas d'arrestations ou de malheurs, il s'en contentait. Cela avait eu pour seul mérite que d'éloigner les femmes vénales de son chemin, un véritable soulagement.
S'il essayait de rendre le moment au bordel le plus agréable possible, l'héritier Danvan se rendait rapidement compte que ses tentatives de discussion étaient loin d'être intéressantes. Il n'avait jamais eu l'art ni la manière pour lancer des sujets de conversation, ni pour amuser la galerie. Ces talents là appartenaient plutôt à ses frères et sœurs. D'ailleurs, on lui disait souvent qu'il n'était pas passionnant, n'ayant pour seul intérêt que sa passion pour les plantes et le dessin. Il perdait ainsi régulièrement ses interlocuteurs dans le méandre de ses explications enflammées, les Orandiens étant bien plus préoccupés par les ragots que par la technicité et les connaissances nécessaires pour effectuer le travail d'un jardinier paysagiste. Pourtant, si l'on se prenait à tendre l'oreille, Letto s'avérait être une personne intrigante et très cultivé, doté d'un talent pour l'explication. En retour, il offrait une écoute attentive, du moins lorsque son cœur n'était pas trop égoïste pour fuir l'échange verbal avant.

Les mains prises de légers spasmes, l'homme peinait à défaire les boutons de son vêtement lorsque la jeune femme lui vint en aide, lui occasionnant un sursaut puis une apparence totalement figée. Étrangement, il la laissa faire, remarquant l'extrême douceur dont elle faisait preuve. Ses gracieuses mains semblaient expertes dans l'art du déshabillage, même si son visage attendrissant laissait croire à une débutante dans le domaine. Même si le jardinier ne ressentait aucune attirance sexuelle, il ne pouvait que remarquer sa grande beauté. Son âme artistique savait déterminer lorsque les traits d'un visage étaient plus agréables qu'un autre, tout comme il savait pertinemment que cette gamine dégageait un charme certain. Il entrouvrit la bouche pour lui poser une question personnelle mais la referma aussitôt, se rendant compte qu'il ne connaissait même pas le prénom de la brunette. On pouvait aussi rayer la qualité 'politesse' et le trait de caractère 'gentleman' chez cet homme.
Obéissant, Letto s'installa sur le sofa une fois débarrassé de son manteau, relativement mal à l'aise. En effet, il ne portait qu'un linge blanc cassé, presque transparent pour recouvrir son torse. S'étant habitué à terminer torse nu lors de ces rendez-vous mensuels, il ne prenait plus la peine d'enfiler ses traditionnels costumes pour se rendre dans l'établissement Ismor, bien qu'il ne pouvait s'empêcher de voûter le dos une fois exposé aux regards, n'ayant aucune conscience que son métier physique lui avait permis de développer une impressionnante carrure au fil des années.
Il accepta avec reconnaissance le vin, espérant ainsi provoquer un peu de désinhibition, même si l'alcool ne l'avait jamais aidé jusqu'ici : il serait peut-être plus apte à la discussion une fois éméché.

« J’aime bien vos cheveux, ils ont l’air doux et font ressortir votre regard, le surprit Chenoa d'un air candide. »

S'il avait été capable de rougir, les pigments des joues de Letto auraient rapidement viré au rouge pivoine devant de telles révélations. Les compliments étaient si rares à son oreille qu'il peinait à croire qu'une aussi jolie femme puisse penser cela de lui. Flatté, il la remercia timidement, prenant note pour l'avenir : sa chevelure faisait ressortir ses yeux. Il refuserait donc que Thalia ne s'amuse à nouveau à lui couper n'importe comment ses boucles brunes s'il voulait un jour trouver une femme à marier.
Attendri par le débit de paroles de la prostituée, l'homme de l'ouest remarqua sa gêne palpable. Elle était si innocente, si fraîche qu'il sentit une vague paternaliste s'emparer de lui. Il fallait qu'il assure, qu'il la rassure. En sa compagnie, il se sentait déjà un peu moins ridicule qu'en celle de femmes plantureuses et impressionnantes comme Ariel. Ou même sa propre mère.

« Excusez ma franchise, Ariel dit que je parle trop...
- Non non
, l'encouragea-t-il alors. Je crois... que ça me fait du bien. De vous écouter, vous voir aussi pimpante et enjouée. »

Et c'était en parti vrai. Letto commençait à apprécier le moment, mais il se préoccupait surtout de retarder le moment du premier contact physique. Comment allaient-ils s'y prendre ? Comptait-elle s'installer sur ses genoux, le chevaucher ou encore l'émoustiller par une danse ?


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~#~Sujet: Re: Touch my body | Chenoa & Letto Touch my body | Chenoa & Letto EmptyLun 30 Oct - 2:26

Les paroles aimables que tu lui adresses semblent le détendre légèrement. Les joues encore roses et l’œil pétillant, tu te retournes pour t’affairer sur le buffet où les carafes de cristal s’entassent, pleines de liquides colorés ; tantôt ambrés, tantôt dorés, tantôt rubis, tu te souviens comme tu aimais observer leur contenu translucide enfant, comme si tu allais découvrir un secret dans leur opalescence. Tu ne connais pas beaucoup les vins ou même l’alcool en général. Tu n’en as jamais été bien friande.
Touch my body
Letto & Chenoa.
An 835
L’ivresse, de ce que tu en as vu au cours de ta courte existence, ne cause que maux et tristesse. Et tu en as vus, des hommes avinés, dans ce bordel. Tous n’étaient pas comme Yasthyl qui se plaisait à raconter des histoires rocambolesques à la jeune fille que tu étais dès qu’il levait le coude un peu trop haut… Déjà petite, il t’arrivait d’observer les gens qui venaient dans la maison Ismor alors qu’ils se faisaient cajoler par les courtisanes. Rapidement, tu te retrouvais chassée vers les combles. Ce genre de spectacle n’était pas approprié pour une enfant de ton âge, répétait constamment la mère maquerelle. C’était plutôt ironique, maintenant que tu y songes. Comme si qui que ce soit pouvait oser espérer qu’une enfant vive dans une maison de débauche en ignorant ce qui s’y passe réellement.

L’ombre d’un sourire aux lèvres, tu t’empares de l’unique breuvage dont tu puisses te délecter. L’hydromel, ce fermenté d’eau et de miel à la robe aussi dorée que les pièces qui s’entassaient dans la bourse des nobles et à la texture aussi veloutée que celle de ta peau… le seul alcool qui ne te brûle pas le gosier trop intensément, le seul que tu supportes, le seul dont tu te sois jamais grisée. Tu en verses un peu dans une coupe de cristal, juste un doigt, faisant valser le liquide dans le verre transparent en l’observant valser un instant. Puis tu portes le bord vers tes lèvres charnues, prenant une petite lampée en renversant la tête vers l’arrière, les paupières fermées avec délice pendant que l’alcool glisse sur ta langue, affolant tes papilles et s’immiscant doucement vers ton cœur.

« Il est délicieux, » que tu commentes en rouvrant les yeux, posant es iris sombres comme le chocolat noir dans les siens, nettement plus clairs, comme l’eau d’une source bien pure. En l’observant, tu songes que si tu devais observer le ciel depuis le fond d’un étang bien calme une belle journée de la saison chaude, tu lui trouverais sûrement une resemblance avec le regard de Letto Danvan. Si tu dois unir ta vie à un homme un jour, tu espères qu’il aura un regard aussi captivant que le sien. Brisant ton mutisme, tu l’interroges : « Vous en voulez ? Vous préférez peut-être le vin rouge ? Ariel dit qu’il est plus épicé, plus chaud. J’aime pas trop le goût, personnellement. » Tu fronces légèrement le nez à ces parents, remplissant de nouveau ta coupe de l’hydromel couleur d’or.

Tu attends sa réponse avant de verser le breuvage qu’il convoite dans une coupe cristalline que tu lui tends, un sourire éthéré au visage, l’œil scintillant d’amusement. Sans attendre sa réaction, tu te perches sur le sofa coussiné à ses côté, repliant tes longues jambes sous tes fesses. Pensive, tu avales une lippée du nectar gouleyant en évitant d’attarder ton regard sur lui. Du haut de tes 13 ans, on t’avait enseigné qu’aucun homme en ce monde n’était insensible. Que tout le monde avait une faiblesse, un petit quelque chose qui éveillait ostensiblement son excitation sexuelle. Il en était forcément de même pour le jardinier. Tu te mordilles la lèvre inférieure alors que les questions et les pensées virevoltent dans ta tête juvénile, lui laissant quelques minutes pour siroter le contenu de son verre. Yasthyl disait que l’alcool, lorsque bu avec modération, déliait les langues ; bu avec un peu plus d’enthousiasme, il laissait les inhibitions s’envoler. Pourtant, Ariel t’avait dit avoir déjà essayé de soûler son bel ami ; sans succès.

« Je peux vous poser une question, messire ? Tu quittes le nectar ambré des yeux, l’observant brièvement avant de poursuivre d’une voix hésitante. Est-ce que… est-ce que vous arrivez à… 'fin vous voyez ce que je veux dire… Vous y arrivez quand vous êtes seul ? » La gêne du jeune noble pour la sexualité te met un peu mal à l’aise. Ariel t’a bien dit que l’utilisation de mots trop crus créaient un désarroi chez son ami. Bien que tu n’aies pas l’habitude d’édulcorer tes propos devant qui que ce soit – la délicatesse des mots et l’étiquette ne font pas partie des apprentissages des courtisanes –, tu es prudente face à Letto. Pourtant, tu ressens le besoin d’éclaircir la question. « Je veux dire… vous vous donnez du plaisir, parfois ? que tu lui demandes, un once de curiosité dans le regard. N’avez-vous jamais rencontré… qui que ce soit qui éveille votre désir ? Avez-vous déjà aimé, peut-être ? » Tes joues rougissent violemment, bien malgré toi cette fois-ci, lorsqu’une pensée bien précise effleure ton esprit. Et si Letto Danvan était attiré par le hommes ? Les gens ne pensaient que rarement à cette éventualité. Ils n’aimaient pas y songer. La maison Ismor ne comptait pas de putains de sexe masculin. Yasthyl, comme la plupart des hommes en ce bas monde, n’en avait jamais vraiment vu l’intérêt. Toi, tu savais que le bordel d’en face comptait plusieurs hommes prostitués. Et comme observer faisait partie de tes intérêts principaux depuis l’enfance, tu savais aussi que ceux-là ne manquaient guère de clients.

Étrangement, on ne trouvait aucun mal à regarder les prostituées s’embrasser, se caresser et se frotter les unes aux autres. La plupart des hommes aimait ce spectacle, la plupart y prenait beaucoup de plaisir. Pourtant, la pensée que deux êtres du même sexe puissent s’aimer était toujours taboue. Tu ne détestais pas toi-même le goût et la compagnie des femmes. Elles s’avéraient souvent beaucoup plus douces que les hommes. Mais cela se pouvait-il, tomber amoureux d’une personne de même sexe que soi ?

@Letto Danvan
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