Andar est originaire des régions du Nord, de Vainui bien entendu ! Il est né dans le château royale, le même qui avait vu naître son père, puis le père de son père. Toutes les générations des Drogon sont issus de ce château. Vous ne trouverez peut-être pas un homme aussi amoureux de son pays et de son peuple qu'Andar ! Ce dernier, depuis qu'il est jeune n'a cessé de découvrir les différentes contrées, de s'en imprégner afin de connaître tous les endroits importants de son futur royaume, de connaître les coutumes locales suivant les différents villages. Même si les températures sont différentes de quelques degrés, il veut le savoir, il veut est irréprochable et c’est pour lui, une option non négligeable lorsque l’on veut être un bon souverain. Connaître son peuple, mais également ses terres. Pour assoir la dynastie Drogon, ses ancêtres construisirent un château en pierre du pays, une magnifique pièce d’art qui malgré la froideur apparente et inéluctable de la contrée… est plutôt chaleureuse à l’intérieur. De grandes cheminées dans chaque pièce, toujours allumées pour une chaleur douce et agréable pour les visiteurs comme pour les propriétaires. La salle du trône est grande et une cheminée ouverte et centrale illumine la pièce.

Malgré les années, il y vit toujours, menant son peuple d’une main de fer, sur son trône à Ibai, ou bien en déplacement dans les différents villages que peuvent êtres Asgeir ou encore Brynjolf pour se montrer, pour que son peuple se sente proche de lui et inversement. Il n’hésite pas à les écouter lors de grandes assemblées, laissant le simple paysan parler ouvertement pour expliquer les problèmes qu’il pourrait rencontrer. Il ne fait pas ce genre de choses régulièrement, mais s’oblige à se rendre dans chaque village au moins trois fois par an, une sorte de pèlerinage qui dure plusieurs semaines. C’est surement en ce genre d’occasions qu’Andar prend le plus de poids et où il sourit le plus. Il aime à partager avec les siens, il aime à en apprendre toujours plus et à goûter les plats locaux. Premier levé, dernier couché, il montre l’exemple à suivre tout en rigolant avec son peuple. Néanmoins, il ne faut pas oublier qu’il est le Roi et il n’hésite pas à remettre à leurs places ceux qui sont trop… enthousiastes. Bien qu’il soit amical, il ne faut pas pousser l’insolence trop loin avec lui, car Andar répond rapidement à ce genre de chose et en tapant du poing sur la table.

Les parents d’Andar étaient tout ce qu’il y a de plus Nordiques ! Forts, robustes, travailleurs, ils firent de leur enfant un Prince en puissance, lui offrant la meilleure des éducations, veillant à ce qu’il soit meilleur qu’eux. Afin qu’il dirige encore mieux, d’une façon peux être pas différentes de la leur, mais plus… Dans l’air de son temps. Préserver ce qui fait du Nord une grande Nation, préserver le patrimoine, mais tout en gardant un œil ouvert sur le futur. C’est ainsi que l’enfant fut poussé autant par ses parents que par sa curiosité à découvrir son peuple, ses futures contrées et tous les mystères que pouvait offrir Vainui !

Beaucoup pensent que Maria n’était qu’une épouse promise à Andar à la naissance et qu’elle n’avait eu que ce rôle-là. Toutes ces personnes extérieures à Vainui sont dans le faux, car même s’ils furent promis l’un à l’autre, ce fut un véritable amour qui germa entre eux. Leurs différences opéraient en une alchimie bienveillante pour toutes et tous. Maria apportait les conseils et la douceur pour apaiser ce jeune homme dans la force de l’âge qui était peut-être un peu trop fougueux et encore jeune dans son rôle. C’est ainsi que ce couple Princier ne tarda pas à devenir le couple Royale, annonçant la venue du premier enfant et surement pas du dernier, car Andar comme Maria désiraient une famille nombreuse.

L’accouchement fut un calvaire, long, fastidieux, Maria fut poussée dans ses derniers retranchements et les craintes du Roi furent balayées lorsqu’il vit enfin sa petite fille sortir du ventre de sa mère. Les médecins avaient eu peur de voir un enfant mort, ce n’était pas le cas, elle braillait à plein poumon, mais le tableau fut rapidement repeint de noire lorsque le corps de sa douce cessa de battre, trop épuisée par l’accouchement qui lui avait volé sa vie. Andar n’eut pas le temps de lui parler une dernière fois qu’elle n’était plus de ce monde, elle avait à peine eu le temps de voir sa fille avant de trépasser. L’annonce tomba dans le royaume. La Princesse Nymeria était née et était en bonne santé, mais la Reine Maria n’avait pas survécu à l’accouchement.
Certains auraient pensés que cette perte aurait pu avoir un impact négatif sur le père et sa relation avec sa fille, qui pour quelques personnes était responsable de la mort de Maria. Ce fut l’effet inverse. Nymeria n’était autre que le portrait craché de sa mère, il la couvrit d’amour et d’affection, comme si elle était la plus belle des personnes, si elle était un trésor qu’il devait protéger de toutes ses forces. Oui, il devint un père protecteur et depuis bien longtemps, gardant bien rapidement un œil sur sa fille grandissant, tentant d’intimider les jeunes garçons, puis jeunes hommes osant s’approcher d’elle. Cela devint de plus en plus difficile plus elle grandissait, mais il fait confiance en sa fille, Maria comme lui n’avait pas cherchés à la marier avant même sa naissance. Elle sera libre d’épouser qui elle désir, le jour où elle trouvera le bon. Avec l’accord de papa poule bien entendu.

Andar n’avait jamais recherché l’amour après Maria, trop occupé à gouverner, trop occupé à éduquer sa fille, il délaissa ce genre d’amour pour des taches plus importantes à son cœur… mais un jour, une rencontre, un sourire, un regard changea la donne. Une jeune femme, bien plus jeune que lui réussit à refaire battre ce vieux cœur endormit sous les eaux. L’alchimie fut rapide entre eux deux… mais pas trop non plus, menant ces deux jeunes gens à se retrouver encore et encore, il fut charmé par sa vivacité d’esprit, par sa gentillesse, sa naïveté en quelque sorte, sa façon d’être pointilleuse sur bien des sujets et surtout sa générosité. Qu’est-ce qu’elle a bien pu trouver en Andar pour qu’elle tombe amoureuse de lui et accepte de l’épouser ? Andar en rigole encore de temps à autre, mais très sincèrement, elle est un nouveau souffle, autant pour Andar que pour le peuple du Nord ! Elle fait de lui un homme heureux et un Roi de nouveau animé par un amour sincère.

Il n’y a pas plus belle région que celle d’où vient Andar. Il n’y a pas plus bel endroit que la cascade, cette chute d’eau vertigineuse de presque cent mètres est un lieu magnifique et inégalable Il n’y a plus belles îles que celles de Vainui car les neiges y sont éternelles et magnifiques. Il n’y a pas plus belles et dangereuses créatures en ces terres, magnifiques, mais également terrifiantes… Non, Andar ne désire pas se rendre dans une autre région en particulier, bien que curieux, il ne voit pas l’intérêt de visiter les autres contrées, sauf peut-être une seule.

La Sezni ou se trouve l’homme le plus dangereux du continent de son point de vue. Le Tyran Sven qui fait vivre à son peuple une vie de misère. Andar n’est pas du genre à se soucier des autres peuples hormis le sien, mais pour lui, cet homme est un danger, autant pour le peuple du feu que tous ceux présents sur le continent. Un homme tel que Sven ne se contentera pas de ses simples terres, de son simple royaume… Non, pour le Roi du Nord, il a des désirs d’expansions, il désir plus de pouvoir et aspire surement en secret à changer dramatiquement la carte déjà présente, les frontières existantes.

Alors oui, si Andar Drogon pouvait aller dans une autre région, il irait en Sezni, pour couper la tête de Sven et ses sbires.

Le Feu sans hésitations, aucunes. Cet élément n’a rien de bon, rien de constructif, rien de bienveillant hormis peut-être le fait de pouvoir faire rôtir sa viande plus rapidement ou d’avoir une source de lumière et de chaleur constante… Pour tout le reste, cet élément n’ait que souffrance et destruction. Soigner une brûlure n’est pas chose aisée, cela transforme irrémédiablement l’apparence d’une personne et lui occasionne des douleurs plus ou moins vives durant de longues, très longues périodes, rendant la chaire fragile et moribonde. L’autre côté destructeur ne laisse que des flammes, des explosions, des miettes, des cendres derrière le passage d’un tel pouvoir. Cela réduit à néant les espoirs des gens, le feu est foncièrement mauvais d’après Andar.

L’eau permet d’apporter la vie, boire en l’occurrence, mais cela permet également de faire de la culture ! La Terre elle aussi est nécessaire à la culture, ou irait l’homme s’il n’y avait pas de terre ? C’est la stabilité dans ce monde et le vent… Il n’aime pas nécessairement le vent également, il se sent plus proche de le terre…mais le vent est capable de rendre le feu plus intense et destructeur alors même s’il ne la haï pas, il reste méfiant envers cet élément qui comme l’eau peut se déchainer d’un moment à un autre avant de tout balayer sur son passage. Pour résumé, l’eau et le feu ne sont points de bons amis et c’est ainsi que le Roi voit les choses. Est-ce parce qu’il déteste Sven, le Tyran de Sezni ? Probablement, mais il est dans la nature d’Andar de se méfier de son opposé…

Un Roi possède bon nombre de secret que ses espions viennent à lui raconter au creux de l’oreille, mais si le Grand Andar devait avoir un secret inavouable, quelque chose qui pourrait le desservir et changer le point de vue des gens à son encontre, il dirait que c’est une rencontre lorsqu’il avait perdu sa femme. N’y voyait pas la une rencontre où il aurait pu noyer son chagrin dans les bras d’une autre, ou encore une beuverie afin d’étancher sa peine non, c’était bien plus que cela. Une rencontre du troisième type, une jeune femme, à peine adulte, une adolescente perdue dans la neige, sur un chemin égaré dans la forêt que le roi empruntait assez rarement lorsqu’il était dans le doute ou bien la peine… Il remarqua instantanément ce tatouage à son bras droit, bien différent de ceux qu’il avait déjà vu. N’ayant pas remarqué le Roi en deuil, elle continuait à tenter de faire bouger les morceaux de bois tout autour d’elle pour en faire une sorte de cabane pour s’abriter d’une tempête en devenir.

Andar comprit rapidement, les images qu’il voyait faisaient rapidement connexion avec ce que les légendes appelaient l’élément Matière. Ce n’étaient que des bruits de couloirs, un cinquième élément, on lui en avait parlé, c’était la peur de la nouveauté, ou bien la peur que quelque chose vienne tout chambouler en Oranda ? En tout cas, de ce que ses hommes disaient, ceux qui semblaient ne pas entrer dans le moule disparaissaient rapidement de ce monde afin de ne pas causer de problème. En tant que Roi, il aurait dû la capturer, voir ce dont elle était capable, mais son cœur n’était pas à la guerre ou bien à la capture non… Il décida de ne voir qu’une personne qui avait besoin d’aide et c’est ce qu’il fit. Il alla à sa rencontre, attendant qu’elle n’utilise plus son pouvoir pour lui apprendre deux trois choses afin de consolider un abri contre une tempête de neige.

Il la laissa après, retournant auprès de sa fille, gardant cet rencontre pour lui-même… Il envoya tout de même quelques espions à la recherche de cette femme, afin de garder un œil sur elle, mais pour le moment, rien.

Le Rôle central, le rôle le plus important, celui du Roi. Andar est celui qui décide de tout dans sa région. Néanmoins, même s’il est le seul à prendre la décision finale, il est une personne qui s’est entouré de plusieurs conseillers qui lui offrent une vision des choses bien différentes des siennes. Il sait qu’il peut s’emporter facilement et ces hommes et ces femmes de confiance arrivent à calmer les sauts d’humeurs de leur seigneur. Il a pleinement confiance en eux et prend toujours le temps de la réflexion après avoir discuté avec eux.  

Même si Danis ne désire pas s’impliquer pleinement dans la politique du pays, il prend très à cœur ses impressions et ses paroles lorsqu’elle lui parle des problèmes qu’il peut rencontrer. Un simple regard et il arrive à comprendre ce qu’elle peut penser de tel ou tel sujet. La force d’un couple certainement… Une complicité qu’il apprécie, qu’il adore et dont il ne pourrait plus se passer. Vous l’aurez compris, Andar est le dirigeant, le maître, le Roi du Nord. Il est le seul décideur, mais n’en reste pas moins sage et prompte à la discussion avec ses proches conseillers, mais également sa famille qui vit au quotidien à ses côtés.

Dilemme compliqué ! En tant que Roi du Nord, il se doit d’appliquer les peines dans son royaume, mais s’il trouve, s’il pense qu’il n’y a un élément qui ne concorde pas, il arrêtera tout le procès de la mise à mort afin de faire mener une enquête à ses proches conseillers. Il se doit d’être juste avec les siens, dans son royaume, il n’hésitera pas à protéger les innocents, choses qui est plus compliqué à l’extérieur de ses frontières, mais s’il devait y avoir un souci n’importe où, là où il se trouve, en tant que Roi, il n’hésitera pas à donner son point de vue, voir même à laisser un sursis à un potentiel criminel le temps qu’il réfléchisse à la question. La justice se doit être absolue et irréprochable, c’est dans cette optique qu’ils ne doivent rien laisser au hasard et si doute il devait y avoir, alors ils prendraient des précautions.

C’est encore et toujours une question qui divise les peuples. La séparation des éléments est probablement une bonne chose en l’état actuelle des choses. Andar n’est pas contre des échanges commerciaux avec les autres éléments, avec les autres pays, cela contribue à un pas significatif en avant entre plusieurs cultures et ces échangent permettent de connaître petit à petit leurs voisins. La division des éléments oui, mais pacifiquement, pas de violence, que tout le monde reste dans sa contrée d’origine et tout se passera bien. Dahud est un exemple pour tous. Une terre ou tous peuvent se croiser, discuter, échanger, ce n’est pas tous les jours simples, c’est même tout l’inverse, car il y aura toujours des hommes et des femmes qui tenteront de se montrer supérieurs aux autres éléments, mais Andar pense que c’est un premier pas vers l’acceptation. Des erreurs y sont commises, mais ce sera avec ces erreurs qu’ils bâtiront le futur et pourquoi pas un avenir meilleur pour leurs enfants et petits-enfants. Il y aura surement un avenir ou tous pourront aller où bon leur semble, mais ce ne sera pas de son vivant, il en est certain, ni même du vivant de sa fille, non, ce genre de changement et d’acceptation prendra bien du temps et il craint que du sang coulera à flot entre temps.

Il faut le croire pour le voir et Andar en a vu une lorsqu’il était plus jeune. Une femme, une adolescente, dans la neige en train de se construire un abri de fortune avant que la tempête ne pointe le bout de son nez. Il n’y croyait pas avant, se disant qu’il ne pourrait le croire que lorsqu’il en verra un, mais oui, depuis ce jour, il croit en cet élément Matière ! Son avis sur la question reste néanmoins secret, il serait d’avis à leur offrir le bénéfice du doute, à leur permettre de vivre comme eux, mais les politiques sont différentes vis-à-vis de son point de vue, c’est pour cela qu’il le garde privé, secret.

Défendre une cause, une idée, une valeur… Andar en a bien entendu de nombreuses ! Des très nombreuses même, mais actuellement, il dirait qu’il voudrait défendre le peuple de Sezni de l’oppression du Tyran Sven. Il ne peut malheureusement rien faire de concret, mais sa haine envers cet homme est connue de tous… Le Roi n’est pas assez fou pour entrer en guerre contre eux, mais s’il pouvait avoir de quelconques moyens pour arriver à l’évincer du pouvoir, il le ferait sans hésitations. Il a peur que cet homme ne cause des dégâts irréversibles en Oranda.

La question des Exempts comme de ceux possédant l’élément Matière lui donne à réfléchir sur l’état d’esprit du monde actuel. Bien qu’il n’en face rien pour ne pas paraitre trop faible et surtout sachant que cela pourrait causer de nombreux soucis, il n’en pense pas moins que ceux ne possédants pas de pouvoirs ne devraient pas être des « moins que rien » pour la société. Ils ne devraient pas devenirs des esclaves pour ceux en possédant. Dire que c’est du racisme lui couterait surement sa couronne et un soulèvement de son peuple, de ce fait, il préfère taire son point de vue surement un peu trop visionnaire. Bien qu’il se sente supérieur à eux grâce à son pouvoir, il ne voit pas pourquoi ils ne pourraient pas être libre de leur profession et de leur vie. Si sa fille avait été une exempt, il aurait noyé toutes personnes lui demandant d’en faire une esclave.

Autre point important, la place des femmes dans la société de Vainui. Andar a toujours vu sa femme comme étant son égal, l’ancien comme la nouvelle. Bien du monde se posait la question lors du nouveau mariage du roi quant à la place de la Princesse Nymeria si un petit garçon venait à naître de l’union entre Andar et Danis. Le roi n’a pas fait dans la dentelle, il a tout simplement expliqué que sa fille serait la prochaine Reine de Vainui, qu’elle serait une formidable souveraine et qu’il n’y aurait pas de changement de succession, car Vainui n’a jamais cessé d’avoir de formidable Reine, toutes aussi puissantes et nobles que les hommes de la famille Drogon. Vous l’aurez compris, Andar traitre les femmes comme ses égales, aucunes discriminations, aucunes remarques sexistes ne seraient tolérées dans son château et dans son royaume.

Le plus beau comme le plus terrible jour de la vie de Andar est certainement le jour où sa fille unique vit le jour et ou sa femme trépassa lors de son accouchement difficile. Un subtil mélange entre l’émerveillement en voyant ce nouveau-né, fruit d’une union sincère et profonde, puis le déchirement irréparable de la perte de sa bien-aimée. Glorë le mettait certainement à l’épreuve, une épreuve qu’il n’aurait jamais pensé aussi cruelle, mais il releva le défi, pour sa fille, pour sa défunte femme également, ne pas abandonner le fruit de leur amour, de leur union. Encore aujourd’hui il se souvient de l’horreur de l’accouchement, assistant impuissant à la mort à petit feu de sa femme qui n’arrivait pas à mettre au monde Nymeria. Il ne sut jamais ce qui avait causé cela, il ne demanda jamais la cause d’une telle tragédie, il se fichait de savoir qui était fautive, car pour lui, il n’y avait pas de fautive, l’une ne pouvait pas en vouloir à l’autre ou quoi que ce soit de ce genre. Maria c’est en quelque sorte sacrifiée pour donner une chance à sa fille de vivre et pour ça, son amour pour elle sera éternelle. Il préfère voir les choses sous cet angle, tout simplement. La chose la plus dure fut de ne pouvoir lui dire adieu comme il l’aurait aimé. Trop épuisée, elle s’endormit pour ne plus jamais se réveiller, n’offrant pas à son mari une chance de lui dire une nouvelle fois ô combien il pouvait l’aimer, ô combien elle était belle, ô combien il l’aimerait jusqu’à la fin de ses jours. Il assista impuissant à cette scène cauchemardesque, sa fille dans ses bras, promettant de protéger ce nouveau-né depuis ce jour jusqu’à sa mort. Même depuis l’haut delà, sa femme pourrait voir sa fille grandir sous les yeux protecteurs de son père, elle pourrait voir avec fierté sa descendance prendre de l’assurance pour devenir une dirigeante aussi digne et forte que son mari, que l’homme qu’elle avait aimé et qu’elle aimerait pour l’éternité. Dire qu’Andar serait ressortit grandit de cette expérience serait extrapoler, mais il est vrai que le Roi n’en devient que plus… magnanime, comprenant que Glorë pouvait le mettre à l’épreuve en tout temps et même le plus merveilleux des jours.

L’attaque des extrémistes de l’Eau laisse Andar en position de faiblesse autant pour sa politique extérieure qu’intérieur. Personne n’avait vu venir ça autour de lui et encore moins lui, le Roi qui se doit de tout savoir à l’avance. Fragilisé, il se doit à présent de s’activer afin de garder la confiance de son peuple, mais aussi de ceux qui croient en lui. Il ne désire pas l’escalade de la violence, le début d’une guerre entre Gorka et Sterenn, encore moins un possible coup bas, en traitre, dans le dos de la part de Sven qui doit attendre cela avec impatience.

Andar désir trois choses actuellement, avoir un petit tête à tête avec les extrémistes qui ont causés tant de morts. Empêcher une possible guerre et ce qui lui tient à cœur, mais il reste pour le moment neutre, laissant son représentant calmer les tensions tout en restant consentement en contact avec lui …

Puis recevoir ou encore aller à la rencontre des familles de ceux qui sont morts de la main de ces extrémistes pour s’excuser en personne et leur offrir une rétribution monétaire pour les aider. Il sait que l’argent ne ramène pas les morts, mais cela pourrait au moins leur permettre d’affronter les possibles problèmes liés à ces morts tragiques.


Ce fut laborieux !