Ҩ Event n°1 : bal des représentants

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Le bal des représentants

RP Event

L'ennuie prenait place dans le bal. Il ne s'y passait pas grand chose et finalement, la princesse perdait peu à peu son assurance. Laissant échapper une remarque bien embarrassante. Qui était-elle pour juger les autres représentants d'ennuyeux, elle aurait dû réfléchir à deux fois avant de parler ainsi. Nymeria se mordit l’intérieur de la bouche, se jurant de ne plus faire ce genre d'impair. Une jeune femme était venu les rejoindre, sans aucun doute, c'était la présidente de Gorka. L'ancienne épouse du président Hileran, du moins c'est ce qu'elle avait entendu dire. Il paraissait même que la nouvelle femme du président était muette et qu'elle ne prenait pas part à la vie politique, ce qui expliquait sans doute le fait que celle-ci ne soit pas présente.
La présidente était resplendissante, d'une beauté brute à couper le souffle. Sa tenue était à l'image de sa région, toute de nuances vertes et boisées. Nymeria enviait presque cet accoutrement, elle aurait aimé que Marigold soit présente afin qu'elle lui prépare des tenues qui y ressemble. Sur le ton de l'humour, la présidente demanda à la princesse si celle-ci parlait du président. « Bien sûr que non » déclara-t-elle après avoir terminé d'une traite, son verre d'hydromel. « Je ne me permettrait pas. »

Son attention fut d'un coup, attiré par une agitation nouvelle. La salle se tue tandis que les familles représentantes entraient à leur tour. Ils firent un discours, parlant de cohésion, d'union et de paix. Ces paroles parlaient profondément à la princesse qui rêvait secrètement d'ouvrir les frontières et de vivre en harmonie avec tous les élémentaires sans que ces derniers ne soient séparés. Enfin, les festivités commencèrent. Des danseuses du peuple du feu ondulaient leurs corps graciles tout en jouant d'une magnifique manière avec leur élément. Le feu léchait leur corps avec sensualité. Sans vraiment sans rendre compte, Nymeria posa sa main sur sa cuisse droite, là où se trouvait sa brûlure, datait de cinq années. Toutes les têtes se levèrent, aussi agiles que des oiseaux, ceux du peuple de l'air se baladaient sans effort en hauteur, pendu sur des cordes qui pliaient à peine sous leur poids. Le sol semblait les rappeler à l'ordre, forçant les hôtes à quitter les airs pour venir sur Oranda. La terre grondait de pouvoir tandis que le peuple de Gorka montrait fièrement son pouvoir. Enfin, virvoltant autour des fontaines, le peuple de Vainui, le peuple de Nymeria fit son apparition. Créant de large sculptures de glace.

La princesse ne put empêcher un sourire de se dessiner sur son visage. Elle était si fière de faire partie des bénis de Glorë. Leurs pouvoirs étaient aussi beaux que puissants. Elle avait hâte de pouvoir en faire autant. Se perdant dans ses pensées, la princesse finit par apercevoir Brehn, son ami de toujours, il se dirigeait d'un pat décidé vers elle. Où était Andar ? Il manquait toujours à l'appel...

CREDITS IMAGES: ICI ○ CREDITS FICHE: ROMANE

@Brehn Shöva

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Je me trouvais dans les appartements de mon Roi. Celui-ci était malade et m'avait quémandé pour l'ausculter alors que je m'apprêtai à rejoindre la délégation des Eau au bal. Je n'étais pas seule, il y avait d'autres représentants des différentes médecines, notamment un herboriste, un acupuncteur et un médecin des armées. Tour à tour nous avons examiné le Roi, puis nous nous sommes concertés. À l'issue du bref conseil le verdict était sans appel: le roi souffrait d'une petite grippe. Malgré toute la bonne volonté d'Andar, nous lui expliquions qu'il n'était pas en état de passer une soirée comme celle-là. D'autant plus que son teint malade ne passerait pas inaperçu et donnerait un air de faiblesse à notre pays. Il ne fallait pas voir cette fête comme un armistice où soudain les quatre pays devenaient les meilleurs amis du monde; bien malheureusement chaque faille à exploiter est bonne à prendre qu'importent les circonstances.
Résigné il accepta de ne pas jouer le robuste même si pour lui, il était tout aussi mauvais de ne pas faire acte de présence.
Tandis que je sortais de la chambre pour chercher mes fioles d'eaux pour traiter la fièvre, Andar m'arrêta d'une voix autoritaire mais douce: "Brehn je suis déjà bien entouré et je voudrais que tu ailles prévenir ma fille et les autres de mon absence... Et tiens-lui compagnie à ma place."
En réponse je lâchai un court "Bien" accompagné d'un mouvement de tête puis je sortis.

Je me dirigeai vers le lieu de réception, légèrement agacé qu'Andar m'ait évincé; j'avais à cœur de participer à sa guérison. En plus, j'aurais pu éviter toutes ces formalités d’apparats auxquelles, à présent, je ne pouvais échapper en participant au bal. À mesure que je descendais les étages, la soirée que j'avais prévu semblait devenir de plus en plus un rêve irréalisable. J'aurais tant aimé observer toutes ces personnes - accompagné d'une bouteille d'hydromel - du coin d'une fenêtre. Voir toute cette hypocrisie sans y participer m'aurait bien fait rire. Mais Andar en avait décidé autrement et je ne pouvais m'y opposer d'une quelconque façon. J'essayai de relativiser: au moins je pourrais peut-être passer la soirée avec Nymeria même si je devais garder mes distances pour ne pas paraître le mari que je ne suis pas...

Le palais était grand, et une fois au rez-de-chaussée, je me laissai guider par ce brouhaha qui m'amena rapidement jusqu'aux jardins. De là, je reconnus très vite la lumineuse Nymeria parmi tout ce monde. Nos regards se croisèrent pendant que je me dirigeai d'un pas affirmé en sa direction. Elle paraissait déjà inquiète avant même que je ne dise quoi que ce soit. Une fois devant elle, je ne pus me retenir d'esquisser un sourire contemplatif mais elle me rappela très vite ce que j'étais venu faire ici: "Je suis content de te voir ici Brehn, mais dis-moi, qu'est-ce qui se passe ? Où est mon père ?" Je lui répondis calmement: "Ton père est malade, mais ne t'inquiète pas, ses jours ne sont pas en danger. Le plus important est de prévenir les autres et n'afficher aucune inquiétude". Sur ses paroles, la princesse acquiesça et je sentis qu'elle voulut m'enlacer, mais les circonstances firent qu'elle se ravisa...

@"Ysire Pelion"

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« Jamais, vous me dîtes, alors laissez-moi réparer cet affront qui a été faites à votre si douce personne.» Le sourire éclatant d’un prince charmant, tenant toujours l’inconnue, il descendit sa main de son bras jusqu’à sa main pour la faire tourner au rythme des violons qui émerveillaient de leurs sons autant que le vin qui remplissait les panses des belles et des beaux venus au bal. C’était probablement pour lui une bonne idée, bien que se fut inattendue et maladroite, son idée était surtout pour la distraire que pour la déstabiliser. Il vida son verre d’un trait avant de le poser sur un plateau d’argent, avant d’en prendre un nouveau rempli de ce délicieux vin qu’il confia dans les mains de la jeune femme.

Loin de la regarder, en prenant son verre, auprès d'elle il se penche, lui glisse à l'oreille en lui frôlant la hanche « Tu es bien jolie dans un divin sourire. Et pourtant vous m’avez l’air triste.» Il se retourna et alors plongea pour la première fois ses yeux dans les siens « Venez avec moi, Suivez-moi. Et partons-nous réfugier de cette foule oppressante pour nous retrouver.» Il se retourna en tournant avec force sur lui-même, faisant ainsi tournoyer son fin manteau de cérémonie au pan cousu de rouge. Il ne se rendit pas compte à ce moment qu’il avait laissé tomber un bouton de manche familiale une flamme pierre rouge flamboyante sur fond d’or.

Il se trouva un banc, sous un arbre et s’y installa, sa tête lourde appuyé contre le tronc. Il avait pratiquement déjà oublié la donzelle qu’il avait ennuyée à l’instant. Il n’avait pas fait attention au discours des représentants, cela dit, il n’était pas vraiment en état de comprendre leurs grands mots. Il se contenta de regarder les yeux plisser les flammes qui s’élevait d’un peu partout avant de laisser tomber son verre à moitié vide à terre. Fermant les yeux petit à petit.

@Aspyn Birghild

A la fois étonnée et amusée par le comportement de cet inconnu, Aspyn se laissa emporter dans ce mouvement jovial. Il émanait de lui une aura de chaleur, à la fois intrigante et rassurante. Il n'avait pas encore fait usage de son don que la jeune femme se doutait qu'il était un élémentaire du feu.
D'un signe de tête à Myndoth, celui ci s'éloigna pour la laisser tranquille, comprenant qu'il n'y avait là aucun danger.
La boisson coulait à flots, tout comme les compliments émanant de l'homme. Il la faisait tournoyer au rythme de la musique, faisant voleter sa robe. Si elle avait longtemps regretté devoir porter quelque chose d'aussi fluide et féminin, il fallait avouer qu'en dansant, cela rendait bien.

« Venez avec moi, Suivez-moi. Et partons-nous réfugier de cette foule oppressante pour nous retrouver. »

La brunette ria de bon cœur en l'entendant. C'était la chose la plus folle qu'on lui ait dite depuis un bon moment, et au fond, cela faisait du bien à attendre. Même si cela émanait d'un homme dont le sang se retrouvait mêler à un alcool fort. Au moins, cela lui permettait d'oublier ses soucis l'espace d'un instant.
Mais cet instant fut de courte durée lorsqu'elle remarqua au sol, un bouton de manchette. C'était donc confirmé : son cavalier du soir était bel et bien un feu.
Il lui restait à découvrir s'il n'était tombé sur elle que par hasard, ou si au contraire, il savait des choses à propos de Sven et de la disparition de Zora.
L'homme s'était éloigné, à l'extérieur, mais elle le retrouva aisément, installé maladroitement sur un banc.

« Monsieur ! s'exclama-t-elle en le voyant somnoler, tenant à peine son verre de boisson. Vous êtes dans un sale état... »

Son objectif était de se rapprocher de lui, avant de lui tirer les verres du nez. Pour une fois que l'alcool avait quelque chose de bon.

@Orkem Vahlaan

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Une réception mondaine. Dieux, qu’il haïssait ce genre de manifestations, ou le gratin de la noblesse et de l’imbécilité bourgeoise se réunissait en vue de parler dans le vide et de montrer son dernier costume. Contrairement à la plupart de ceux qui étaient présents ce soir-là, Orkem portait son armure de cérémonie habituelle, composée d’une cuirasse et de spallières double en cuir rouge Bordeaux, ornées de dorures, une cape longue en satin et soie, de la même couleur que la protection, et décorée du symbole de la nation Sezni, une chemise de soie bordeaux, un sarouel de même teinte, ainsi que des bottes ferrées montantes et des brassards de cuir repoussés. Une tenue qui, agrémentée d’un masque de plâtre rouge et or couvrant tout son visage jusqu’à la lèvre supérieure, était taillée à la fois pour l’esthétique et la liberté de mouvement. Il avait pour l’occasion tressé sa barbe de manière élégante, la laissant retomber sur son pectoral, et se tenait toujours aussi droit dans ses bottes.

Princier, tel était l’adjectif qui correspondait le mieux à son attitude. Il n’avait pas pu couper à ce bal magnifique, mais ô combien ennuyeux aux yeux du conseiller, qui avait à n’en point douter mieux à faire. Il regrettait profondément de ne pas avoir pu bénéficier ce soir-là de la compagnie de Hly’tha, elle l’aurait sans doute embarqué dans une discussion bien plus intéressante que celle de la masse qui l’entourait à chaque instant, et sans doute se serait-il même offert en sa compagnie le luxe d’une danse en public, chose pour le moins rarissime. Mais elle n’avait pu l’accompagner, à leur grand dam mutuel. Il avait donc salué Sven dès son arrivée, avait discuté un instant avec lui de la magnificence du palais du feu, qui brillait littéralement de mille feux, avant qu’Orkem ne s’enfuie dans la foule pour libérer la place à un dignitaire quelconque. Il se refusait au moindre repas, a la moindre goutte d’alcool, dépité par la performance des danseuses.
Elles avaient beau être toutes plus belles les unes que les autres, talentueuses et sensuelles, mais la puissance du Feu, sa véritable beauté ne pouvait d’aucune manière être retranscrits par une simple danse lascive. Seule l’essence de sa capacité à détruire, maîtrisée à la perfection, pouvait en montrer réellement la beauté. Si seulement Sven avait fait une démonstration lui-même, l’ambiance aurait été radicalement différente. Lassé des festivités, Orkem se dirigea vers l’extérieur, tombant sur quelqu’un qu’il connaissait très bien. Razael Ceffyl, chef de faction de l’armée Seznienne, ivre mort sur un banc, certes en bonne compagnie, mais en compagnie sobre. Voila qui ne présageait rien de bon. Il s’intégra à la discussion en saisissant à la gorge le militaire pour le balancer au sol sans ménagement.

- Qu’elle est belle, l’armée Seznienne ! Ceffyl, vous allez passer toute cette putain de soirée dans un foutu cachot, pour cuver jusqu’à ce que vous soyez en état de vous présenter devant moi avant de faire un tour au conseil de guerre sur le banc des accusés. C’est un bal de REPRESENTANTS ! Ah ça, pour représenter, vous représentez ! Sezni, surement pas… Mais la ligue des pochtrons en costume vous compte parmi ses émissaires…Lamentable !, tonna-t’il en lui assénant un coup de pied dans les côtes. Débarasse-moi de ça, Dhelm…Mademoiselle.

Il salua la jeune femme sans plus d’empathie et continua de faire le tour du bâtiment, encore plus furieux que lorsqu’il avait quitté la grand place. Cette soirée s’annonçait encore pire que prévue…

@Rhenis Kunan

Tu étais en retard. Encore. Mais tu n'y étais pour rien. C'était toujours comme ça. On aurait cru le contraire étant donné ton caractère sévère et froid, mais tes fonctions faisaient en sorte que tu arrives souvent en retard lorsque ça comptait le plus. Aussi, tu avais raté la moitié de ce discours que Levan et ton père s'étaient échiné à préparer pendant plusieurs semaines. Les événements survenus sur le marché en après-midi avaient causé un gros contretemps dans ton horaire. La sécurité autour du bal des représentants et autour de la fête du peuple sur la place centrale avait dû être passablement resserrée.

Les invités faisaient déjà leur entrée dans les jardins lorsque tu avais pénétré dans tes appartements pour te glisser dans tes jupes et arranger quelques mèches rebelles dans une coiffure acceptable. Tu descendais l'escalier du palais, et le discours tirait à sa fin, laissant place aux artistes embauchés par les familles représentantes pour émerveiller, mais surtout impressionner leurs invités. Toi, tu n'es pas du genre à te laisser couper le souffle par ce genre de frivolités. Heureusement pour toi que Levan et son épouse s'occupaient des divertissements lorsque venait le temps d'organiser des événements d'envergure. Si ç'avait été le contraire, vos invités seraient probablement moins désireux de revenir passer la soirée chez les Kunan.

Perchée sur la dernière marche de l'escalier, le bleu de ton regard perce l'assemblée, à la recherche d'un visage familier autre que celui de ton frère et de ton père. Tu hésites à te diriger vers la princesse. Il faut dire que malgré les liens du sang, vous n'aviez jamais été plus proches que nécessaire et elle affiche un air un peu soucieux. Tu aperçois également le visage de Brehn qui lui parle à voix basse. Tu n'oses pas t'approcher d'eux. Difficile de ne pas se sentir comme un intrus lorsqu'on s'immisçait dans ce duo. Curieusement, tu aurais aimé que Levan amène sa petite Lynta pour que tu puisses avoir une bonne excuse pour ne pas te mêler aux autres, mais tu savais qu'il l'avait laissée avec sa nourrice, entre bonnes mains. Tu étais préoccupée, ce soir, et tu n'avais pas envie que quiconque ne le remarque. Ton regard croise celui d'Aessa, ta belle-sœur; celle que tous voyaient comme ta meilleure amie alors que tu ne pouvais faire autrement que la détester. Tu t'intéresses plutôt aux dignitaires étrangers. Les Feu, même si tu t'en méfiais énormément, piquaient ta curiosité depuis toujours. Tu comprends comment les Sezniens peuvent se laisser embobiner par Sven Ramose. Les rares fois où tu l'as aperçu, tu as été époustouflée par son charisme...

Alors que tu t'apprêtes à fendre la foule pour te joindre aux nobles de ton peuple, un mouvement attire ton attention...

@Oracle

Bal des Représentants

Que la fête commence !

Lui n'était pas en retard. D'un naturel belliqueux et discret, il se tenait à l'écart, dans l'ombre. Après avoir fait un tour rapide parmi les personnages importants de son peuple, il avait retrouvé sa place, dans l'ombre aux abords du palais de son peuple. Il attendait son heure. Il sentait que l'occasion se présenterait. Il préparait son crime depuis des lunes. Il savait que lui, celui que tous appréciaient pour sa gentillesse et sa bonté, arriverait en retard. Il était toujours en retard, profitant de chaque occasion de passer dans la bibliothèque du palais pour se plonger le nez dans un bouquin. Il savait qu'il serait seul. Sa femme et ses enfants le connaissaient aussi bien que lui et savaient qu'il ne valait pas la peine de tarder pour lui.

Et il avait raison. Au bout de plusieurs minutes, Osrian Thenkar passa la porte qui menait vers la passerelle qui courait autour des jardins. Leurs regards se croisèrent un bref instant, mais le valeureux Terre n'eut même pas le temps de prononcer son prénom que son poignard s'enfonça dans sa jugulaire. Abandonnant son arme sur le sol, le jeune homme disparut dans la nuit, nettoyant rapidement le sang sur ses mains dans une fontaine.

Mais quelqu'un d'autre était en retard. En retard et désorienté dans les dédales de couloirs qui menaient aux jardins communs. Il faut dire que les jardins n'étaient pas sa tasse de thé. En plus, les événements de la journée l'avaient retardé et l'avaient irrité. Curieusement, pour une journée qui se voulait une trêve entre les éléments, les crimes perpétrés dans l'enceinte de Lucrezia s'étaient faits nombreux. Il craignait les représailles de sa mère, mais il savait qu'elle comprendrait et finirait par lui pardonner. La passerelle qui courait autour du jardin offrait un peu d'ombre à ceux qui voulaient s'y reposer et était accessible depuis tous les palais. Darrel Fanior la longeait pour descendre l'escalier est et rejoindre sa mère lorsqu'il trébucha et tomba à genoux, ses vêtements blancs se tachant immédiatement d'une substance visqueuse et vermeille. La panique l'envahit rapidement alors qu'il posait les yeux sur le corps sans vie de Osrian.

Les cris d'une servante qui passait par là déchirèrent la nuit et alertèrent tous les invités. Nombre d'entre eux se précipitèrent vers lui. Que s'était-il passé ? Les suppositions fusaient, mais une voix s'éleva au-dessus de toutes les autres pour scander : « Il l'a tué ! Un Fanior a tué mon époux ! Saisissez-vous de lui ! » Les Fanior, eux, protestaient : « Impossible ! Il doit y avoir un malentendu ! » La voix de Nehko Kunan s'éleva au-dessus de la clameur, réclamant la silence : « Ne sautons pas trop vite aux conclusions, dit-il. Que tout le monde regagne ses appartements. Que les représentants en chef se rassemblent sans tarder. Une décision doit être prise rapidement. » Aussitôt, les convives furent invités à quitter les lieux alors que déjà, la nouvelle du meurtre se répandait comme une traînée de poudre, menaçant la paix toute relative...

Jeu

Voici le nouvel ordre pour poster en fonction des partenaires de jeu de chacun !
@Ranrek Ergorn
@Kara Ergorn-Jaggde
@Aspyn Birghild
@Rhenis Kunan
@Sven Ramose
@Elwyn Valior
@Razaël Ceffyl
@Brehn Shöva
@Orkem Vahlaan
@Eden'El Lumnar
@Nymeria Drogon

Merci de respecter l'ordre dans les prochains posts Ҩ Event n°1 : bal des représentants - Page 2 2734226361

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fiche By Camo015

Ton cœur cesse de battre un instant lorsque le cri de la servant perce la nuit. Comme si le temps s’arrêtait dans les jardins. Les événements se succéderaient ensuite rapidement, même si tout semble se dérouler au ralenti. Des curieux s’élancent vers le dais qui borde le palais des représentants de Gorka. Les hurlements ne tardent pas à fuser. Alerté, tu jettes un œil aux deux femmes de ta vie, Kara et Eden pour t’assurer qu’elles sont bien en sûreté avant de fendre la foule, à la recherche d’une once de compréhension. « Poussez-vous, s’il vous plaît ! que tu ordonnes d’une voix impérieuse en fendant la foule qui s’amasse près de la passerelle. « Allez ! Dégagez le passage, par tous les Dieux ! » Forcés, d’obtempérer, tu constates enfin les dégâts. Le sang sur le sol, l’hémoglobine sur les vêtements blancs de Darrel Fanior, une coupe de vin rouge renversée près de la scène, tout un camaïeu vermeil que tu n’es pas près d’oublier…

Et cette dépouille inerte sur le sol… tu le reconnais pour l’avoir aperçu souvent dans les jardins avec son épouse. Osrian, l’époux de Ceersa Birghild, la sœur du représentant en chef du peuple de la Terre. Tu voudrais disparaître lorsque les premières accusations se font entendre. Les Fanior défendent le jeune homme; comment le fils de Skynen, si doux et altruiste, aurait-il pu commettre un acte de cet acabit, un acte aussi sordide ? Toi-même tu as du mal à y croire. C’était inexorable… ce bal sonnait la fin d’une ère de paix précaire à Oranda.

Sous le regard sévère de ton père, qui t’intime silencieusement de ne pas prendre part aux discussions entre les Birghild et les Fanior, tu restes coi. Tu connais déjà la position de Karam… la voilà la faiblesse de cette oligarchie sous laquelle était gouvernée Dahud. Chaque famille de représentant gouvernait les êtres appartenant à leur peuple, à leur région. Lorsque survenaient des litiges entre des représentants de deux éléments, les familles représentantes s’efforçaient de travailler ensemble pour finir par trancher. Mais que devait-il se passer si deux familles représentantes venaient à se lever l’une contre l’autre, si la guerre se déclarait entre deux des éléments ? Ils n’avaient pas l’habitude de se mêler des affaires de leurs voisins, et ça n’était pas aujourd’hui la veille que ce genre de choses commenceraient dans la famille Ergorn. Dans le regard de ton père, tu comprenais que les Feu ne s’impliqueraient aucunement dans cette guerre qui s’apprêtait à déchirer les peuples de l’Air et de la Terre.

Qu’adviendrait-il de Lucrezia ? Qu’adviendrait-il de Dahud ? Qu’adviendrait-il de ce monde cruel que tu connaissais ? Un dernier regard sur ton frère et ton père te suffit pour que tu rebrousses chemin. Tu devais retrouver Eden. Tu devais rentrer au plus vite. L’ingénue aurait une décision importante à prendre dans les prochains jours… parce que les prochaines Lunes promettaient d’être mouvementées pour tout le monde.

@Kara Ergorn-Jaggde

Les spectacles étaient vraiment impressionnants, et tu en avais encore plein les yeux quand un cri s’élève brusquement au-dessus du brouhaha des convives. Ton sang se fige dans tes veines alors qu’une peur soudaine prend possession de ton corps, t’immobilisant comme une proie sur le point d’être dévorée. Serrant ta coupe, tu ne bouges pas d’un pouce alors que tous se précipitent vers les origines du cri, la curiosité morbide les obligeant à tourner leurs yeux vers quelque chose qu’ils ne devraient pas voir. Tu as déjà entendu ce genre de cris. Le genre de cri que l’on pousse quand on découvre quelque chose de violenté. D’ensanglanté. De mort, peut-être. Certains domestiques ne pouvaient s’empêcher de le pousser quand ils te voyaient pour la première fois, après le passage de ton mari. Et tes doutes sont confirmés quand une femme hurle à l’assassinat.

Cependant, lorsque la voix de Nehko brise les hurlements de colère, les murmures de dégoût, de tristesse et tout autre bruit, tu sais qu’il est temps pour toi d’agir. Même si tu n’es qu’une simple épouse, sans aucun pouvoir auprès des Représentants et notamment de Karam, tu as le privilège de faire partie des Ergorn et de malgré tout avoir un certain rang à tenir. D’un air que tu veux le plus digne et le plus calme possible, tu reposes la coupe que tu as dans les mains, avant de défroisser ton tissu d’un geste habituel. Puis, relevant la tête, tu te tournes vers les invités. D’un coup d’œil, tu vois ton beau-frère parcourir la foule avec un air déterminé dans le regard, sûrement dans l’optique de quitter la petite fête, alors que toi, bien au contraire, tu traverses les curieux pour atteindre ton mari. « Veux-tu que je m’occupe des… » D’un signe sec et tranchant du visage, il te congédie aussi vite. Surprise de le voir t’accorder immédiatement cette possibilité sans broncher ni te menacer, ni même te demander de rester à l’écart, tu files aussitôt, réussissant à attraper quelques gardes. « Ramenez les convives à la sortie. Que personne n’essaie de rester ». Sans un mot, ils obéissent aussitôt, ce qui te surprend. Mais tu ne restes pas là à savourer cette petite victoire personnelle. Tu sais que la nouvelle de ce meurtre va très vite être répandue dans tout Lucrezia avant la fin de la nuit.

@Aspyn Birghild

« Vous êtes dans un sale état... »

A peine avait-elle terminé sa phrase qu'un cri transperça la nuit. Impossible de l'ignorer, il avait fait cesser les discussions, les danses et même la musique. Les convives se dirigèrent peu à peu vers l'origine du problème, intrigués mais pas encore trop inquiets. Ce n'est que lorsque les premières voix s'élevèrent pour lancer des accusations que les visages s'assombrirent.
Aspyn laissa tomber son plan de manipuler son cavalier de la soirée, suivant la foule qui se réunissait dans les jardins des palais. Quelque chose d'important se tramait.

« Il l'a tué ! Un Fanior a tué mon époux ! Saisissez-vous de lui ! »

Cette voix était loin de lui être inconnue, mais elle mit quelques secondes avant de comprendre qu'il s'agissait là de sa tante. Le front plissé, la brunette se mit à pousser les invités pour atteindre l'épicentre et enfin voir ce qui causait tant de jugeote. C'était Osrian, son oncle bien aimé. Il était là, étendu dans une flaque de sang, tel un animal, le corps encore tiède. Les larmes ne tardèrent pas à rouler sur ses joues, tandis qu'elle tentait de ne pas se mettre à crier de désespoir. Les dieux étaient-ils contre elle ? Lui voler sa sœur et désormais son oncle, celui qui lui avait tant apprit... Elle ne saurait s'il était possible d'encaisser tant de disparitions en si peu de temps.

Les esprits s'échauffaient autour d'elle, tandis que les premières mesures de sécurité étaient prises. Trouver le coupable, c'était tout ce qui comptait. Mais pour Aspyn, il fallait aussi se contrôler, ne pas laisser l'émotion prendre le dessus au risque que son don ne se manifeste.
C'était désormais certain : les Terres devaient réagir, Oranda quittait peu à peu son climat de paix. L'ennemi était partout.

@Rhenis Kunan

Le cri perça la nuit. Et c’est comme si tout s’effondrait autour de toi. Lorsque tu te retournes, tu l’aperçois en pleurs dans l’ombre de la passerelle. Et tu gravis l’escalier à toute vitesse pour apercevoir la dépouille d’Osrian Thenkar avant que qui que ce soit d’autre n’ait posé les yeux sur lui. Et même si ton esprit ne fait que répéter sans cesse que c’est impossible, que la sécurité autour de l’événement a été triplée suite aux événements de l’après-midi, la détresse que tu aperçois dans le regard de Darrell Fanior crie que c’est bien réel.

Ton coeur bat à tout rompre, tes yeux papillonnent tout autour, à la recherche d’un regard familier, à la recherche d’une amarre où t’accrocher pour ne pas sombrer dans la panique. Tu croises les yeux d’un représentant de la famille Ergorn et tu sais qu’il pense la même chose que toi : les choses ne pouvaient maintenant que mal tourner. Ton père s’approche. Et alors que les accusations commencent à fuser, Skynen Fanior empoignant le bras de son fils pour le remettre sur ses pieds, le pauvre homme qui semble en état de choc, ton père somme tout le monde de quitter les lieux. Tu murmures à son oreille : « Père, il faut trouver le coupable… il faut faire quelque chose, s’il vous plaît ! » Pourtant, tu sais ce qu’il va te répondre. « Rentre au palais, Rhenis. Tu t’apprêtes à protester lorsqu’il lève une main impérieuse vers toi. Nous en discuterons plus tard. Pour l’instant, il faut calmer les esprits pour éviter la guerre entre les Terre et les Air. » Tu acquiesces en ravalant tes protestations.

Les mains tremblantes, tu lèves les yeux vers les représentants de ton peuple. « Si tous les Vainuins et représentants du peuple de l’eau veulent bien me suivre… je vais vous conduire aux appartements que nous avons préparé… » Un regard suffit pour obtenir la coopération de ton frère qui enjoint également tout le monde à le suivre vers le palais des Kunan. Qu’allait-il advenir de la paix précaire qui régnait depuis maintenant plusieurs centaines d’années à Oranda ? Quel genre d’individu infâme pouvait bien commettre un tel crime lors d’une journée aussi sacrée que celle-ci ? Silencieusement, tu pries ta déesse, implorant sa clémence dans les lunes à venir; elles promettaient d’être lourdes en émotions.

@Sven Ramose

Invité Invité

Kara lui avait répondu aimablement que ses enfants se portaient tous très bien, à leur façon. Elle esquissa un sourire amusé lorsque Kara lui confia qu’Uriel serait ravi de la rencontrer pour discuter des capacités des éléments. À cela, Elwyn avait répondu qu’elle serait un plaisir de le rencontrer à l’occasion. Puis Kara lui posa la question qui fâche, celle de l’héritier… Elwyn baissa les yeux vers son verre pendant une seconde avant de lui répondre à toute amitié, que son instinct maternel lui travaillait beaucoup en ce moment, mais que son peuple avait plus besoin de son attention et qu’au final c’était lui, son enfant. De bien belles paroles, bien tournées et quelque peu trop poétiques à son goût…

Puis le spectacle passa en partageant l’avis de sa compagne du moment. Elwyn, statique les yeux brillants de voir ces démonstration, et leva son verre tout comme Kara au discours bien diplomate.

Ensuite vint le cri. Le cri d’horreur qui glaça le sang de nombreuses personnes et celui de la Dirigeante également… Elle perdit son faible sourire presque instantanément et ses yeux se dirigèrent dans la direction du rassemblement…

Ceersa Birghild cria et accusa Darrel Fanior d’avoir tué son mari… Oula. Cette histoire ne sentait pas bon pour les affaires secrètes d’Elwyn. C’est pourquoi, les deux dames prirent automatiquement congé l’une de l’autres pour leurs obligations respectives. Elly vit Ranrek courir dans la foule puis en ressortir, le temps que la Dirigeante vienne, marchant d’un pas lent, la coupe toujours à la main, aux côtés des Fanior entourant leur enfant. Elwyn le regarda dans les yeux et c’était évident que ce n’était pas lui le coupable ! Il n’était pas capable d’un tel acte. Puis, son regard se porta sur la victime : Osrian… Non… Darrel n’était vraiment pas capable d’une telle cruauté… !

Elwyn regarda Zalis et Elga Fanior, et elle se mit entre eux et Ceersa Birghild et ses proches. Elle les regarda à leur tour, décontenancés, pleurant la mort d’Osrian… Elwyn pensa que cet acte avait été prémédité dans le but de déstabiliser cette paix déjà instable entre les éléments… C’est pourquoi elle se permis de signaler en toute froideur et d’un sérieux presque trop glacé :

« Je suis réellement outrée de cet assassinat… Mais ne portez pas vos accusations trop hâtivement. Il est clair que cet acte barbare a été prémédité dans le but d’affaiblir et de détruire l’entente entre nos peuples. »
Puis d’adressant à tous les représentants présents, elle continua :
« Une enquête va être menée pour trouver qui est à l’origine de ce meurtre. En attendant, que personne ne quitte son palais ni sa chambre respective… ! »

Elwyn pensa que le meurtrier était peut-être encore ici… Elle rejoint Nehko qui avait pris la parole plus tôt et lui demanda d’organiser une escouade ‘neutre’ qui irait interroger chaque invité dans leur chambre respective, dans chaque palais. En attendant, elle ordonna aux Fanior de quitter les lieux et de rentrer dans leur palais pour nettoyer Darrel. Quant à elle, elle resterait là, aux côté des Birghild jusqu’à ce que le corps soit caché et déplacé…

@Razaël Ceffyl

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« Enfin … » ne put s’empêcher de penser, Sven. Il était impossible que quatre éléments cohabitent sans qu’il n’y ait d’effusion de sang. La Division maintenait la Paix, d’une certaine façon. S’il suivait cette pensée, il ne devrait pas chercher à conquérir les autres nations. Malheureusement, il se refusait d’être passif et de voir son peuple dans la médiocrité et la précarité : c’était à leur tour de profiter des richesses des quatre nations. La Division existera toujours, mais avec un nouvel élément : la Domination.

Il lança un regard au coin à Zora. S’ils avaient été seuls, il aurait ri au nez de la brunette, et de ses idéaux naïfs. Malheureusement ils ne l’étaient pas, et surtout, au vu de la situation, il ne voulait pas que cette adorable tension entre l’Air et la Terre ne s’éteigne en rejetant toute la faute sur le Feu. Alors, calmement, il suivit le mouvement de la foule, gardant malgré tout un œil sur les alentours. Certes, un homme était mort mais cela ne signifiait pas qu’il était le dernier.

Il s’approcha sans tarder des représentants du Feu.

- Augmentez le nombre de gardes, et ne gardez à vos côtés qu’une ou deux personnes en qui vous avez une entière confiance, confia-t-il à ces deux connaissances. Ce n’est peut-être pas le dernier et tant qu’on ne connaît pas les motifs, il vaut mieux prendre toutes les précautions.

Un discours dit tout en marchant à leur côté, lentement, maître de soi, et sans peur. Et il a bien raison : il était l’un des plus puissants à l’heure actuelle pour la maîtrise de son élément, et il ne connaissait personne d’autre d’un tel niveau à Sezni ou ailleurs.

@Razaël Ceffyl

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Se relevant du sol, Raz’ qui reprenait peu à peu ses esprits chercha du regard qui l’avait frappé, mais visiblement l’homme était déjà bien loin qu’il ne put le reconnaître, tant pis se dit-il la jolie brune était revenue, il n’avait qu’à en profiter un peu pour rendre meilleure cette soirée, pourtant quand il se retourna vers le banc, elle s’était envolée. C’est quand il regarda autour de lui qui comprit qu’il s’était passé quelque chose, un peu plus loin une foule s’était réuni et les représentants essaient tant bien que mal de faire régner l’ordre et le calme, quelque chose s'était passé au moment où il avait reçu ce coup arrivé de nulle part.

Il se fraya un chemin, mais la foule était trop dense, alors il partit trouver quelqu’un qu’il connaissait pour comprendre, tous ont le mot meurtre et mort sur les lèvres mais qui était le défunt ? C’est alors qu’il aperçut Sven parler aux Ergorn. S’ils étaient en danger alors il se dit qu’il était de son devoir d’aider. Sven savait se défendre seul et il fallait être plus qu’un parfait idiot pour provoquer le Généralisme ici même. Mais l’absence de Ranrek l'inquiéter, alors il retourna contre la foule pour essayer de le trouver et de le protéger s’il devait.

Poussant quiconque qu’y se mettait devant lui sans prêter attention il aperçut enfin son vieil ami un peu plus loin qui lui semblait inquiet, il fonça vers ce dernier en criant pour passer au-dessus des cris et du mouvement de foule. “Qu’est-ce que tus fous, là ? Ran’, tu dois retourner au palais je t’accompagne, Sven veut que les représentants soient escortés au cas où ! Viens avec moi !”

La foule était toujours autant agitée malgré les efforts des représentants, le seul bon côté de la situation s’était que l’adrénaline qui était monté en Razaël, lui remettant l’esprit en place

@Brehn Shöva

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Je m'apprêtai avec la Princesse à rejoindre notre délégation pour les prévenir de l'absence du Roi, et revendiquer sa volonté que les Eau fassent bonnes figures même en son absence, lorsqu'un un cri perçant nous traversa les jardins. Ce genre de cri qui ne peut qu'éveiller nos instincts les plus primitifs comme celui de l'alerte, la peur et la fuite... Je regardai autour de moi et vis Rhenis monter les marches - amenant à une passerelle - quatre à quatre. Nymeria l'avait vu aussi. Un regard partagé suffit et nous nous précipitions pour rejoindre la Kunan.

Une fois sur les lieux, je pus voir l'horreur se décrire devant moi: un homme inerte, poignardé à la jugulaire, et un autre à genoux près de lui avec son sang tout épars sur sa tunique. Le mort revêtait des habits rappelant la Terre et le potentiel meurtrier, celui de l'Air. Je ne pris même pas le soin de m'assurer que l'homme était bien mort comme tout bon soigneur l'aurait fait, au cas où... Là tout était clair dans mon esprit: quelque chose de grave venait de se produire, quelque chose d'irréversible... L'expression de Rhenis confortait non sans mal mon idée. Ne pouvant réanimer les morts, la seule chose qui restait à faire pour les Eau était d'apporter clarification et diplomatie. Même si ce conflit ne nous concernait pas directement, les répercussions iraient bien au-delà des deux pays concernés. De fait, la petite paix qui s'était installée dernièrement était bien trop fragile, une guerre se présentait déjà depuis quelque temps. Nous le savions depuis longtemps et nous le redoutions: ce type d’événement, pouvait bien être l’avènement des flammes qui déchireraient Oranda.
Je me retrouvai donc devant cette scène, impuissant. Une rage intérieure me saisissait de plus en plus. Je ne pouvais rester ainsi à regarder cet Air aussi choqué que nous. Pour moi cela n'était pas de la comédie ou alors cet homme a un talent fou. Je présentai au fond de moi, qu'il y avait anguille sous roche: Était-ce un malentendu ? Un piège orchestré ? Par qui ? Les Feu ? Peut-être... Toujours est-il qu'au vu des faits, le meurtrier cherchait à instaurer une discorde sans pareille entre les quatre pays. Sans quoi il aurait choisi un autre moment pour une simple affaire personnelle.

J'attendais patiemment la prise de parole de Nehko. Il ne tarda pas et à mon grand soulagement, je retrouvai la sagesse tant reconnue des Eau: "Ne sautons pas trop vite aux conclusions. Que tout le monde regagne ses appartements. Que les représentants en chef se rassemblent sans tarder. Une décision doit être prise rapidement." Nous partagions le même avis et je ne pouvais que l'en remercier, non pas par présomption de ma part, mais j'étais intimement convaincu que mon analyse était bonne. Je ne pouvais rester ici, je n'avais rien à y faire, mon rang de noblesse m'était d'aucune utilité pour prétendre à rester avec les dirigeants et représentants si bien qu'avant d'obliger Nehko à me congédier, je déclarai à la Princesse: "Permettez-moi de faire des recherches, un assassin court peut-être toujours dans le palais et ses desseins ne sont peut-être pas totalement achevés." Je repris la gorge noué: "Vous serez en sécurité ici auprès des autres Grands..."

@Orkem Vahlaan

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Un meurtre! Enfin de l'animation, du sang, des larmes et des cris ! Enfin! Il jubilait intérieurement. Son coeur battait à tout rompre d'excitation. Plus jeune, quand il faisait des rondes de garde à Inaki, il en avait vu quelques uns, des meurtres, il avait enquêté sur un certain nombre d'entre eux, et il se souvenait encore de cette fébrilité qui le saisissait à chaque fois. Encore à ce jour, il jubilait...Mais il y avait un hic complet. "les représentants en chef"? Qu'ils aillent se faire mettre, il ne s'écarterait pas de l'action comme ça. Il se précipita vers l'origine des cris, à la recherche de Sven. Si il y avait bien quelqu'un pour aller dire à tous d'aller de se faire mettre et qu'Orkem restait, c'était bien lui. Convaincre le généralissime était une autre paire de manches, mais il saurait sans doute s'en débrouiller sans trop de mal, du moins l'espérait-il. Il finit par le trouver non loin de la scène de crime. Un coup sec, pas d'acharnement...A première vue, c'était un meurtre largement prémédité. Il reporta son attention sur Ramose.

- Voila qui rattrape largement les danseuses, ce bal commençait à devenir ennuyeux.

Ce fut la première phrase qu'il adressa au Generalissime, souriant légèrement en observant les représentants avec attention. Cette situation était parfaite pour faire le jeu de Sezni : une opposition entre Gorka et Sterenn...Raison de plus qu'il jubilait. Ses pupilles étaient dilatées, non pas par une quelconque substance stupéfiante, mais bel et bien par l'adrénaline. Il était comme un chien prêt à mordre, intérieurement, mais pour quiconque n'observait pas ses yeux (et encore, à la lumière de la lune, il ne risquait pas réellement que l'on le remarque), il était d'un calme parfait. Il était prêt à agir.

- Si je puis prendre du service en tant que conseiller ce soir, une petite confrontation entre les deux ne nous ferait pas de mal...Nous pourrions marcher sur Sterenn ensuite sans le moindre problème. lâcha-t'il avec un petit sourire en coin. Au final, cette journée était des plus plaisantes...

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Les cris, la dissipation, tout sembla s'accélérer autour de moi alors que je restais paralysée. Les événements du marché avaient été particulièrement éprouvant. Le fait que cela se poursuivait dans l'enceinte des palais dont la sécurité aurait due être à son maximum rendait cela encore plus effrayants. Tétanisée par la peur et l'éloignement de Ranrek, je me retrouvai bousculée, poussée, manquant de tomber alors que quelqu'un vint m'en empêcher de justesse. Les chefs des représentants organiser la dispersion des convives. Je tentai de suivre le mouvement commandé par les représentants qui demandaient au garde de faire entrer chaque invité dans son palais respectif. Arrivée au parvis du palais des Ergorn, alors que je baissais la tête pour me fondre dans la masse, l'un des gardes me prit par le bras, m'écartant des autres invités. Tous aux teins plus sombres et aux mines bien plus appuyées que moi. Il devait penser - à juste titre - que je n'avais pas à entrer dans ce palais-ci. Mes yeux inquiets n'étaient pas pour améliorer mon cas, bien au contraire... Khaled, l'un des gardes de Ranrek, arriva avant que son collègue n'ait le temps de prononcer le moindre mot. Il posa sa main sur l'épaule dont l'autre me tenait le bras. De sursaut et de crainte, je me défis et m'écartai d'un pas des deux hommes, le cœur frappant violemment contre ma poitrine tant je me sentais oppressée et vulnérable. « Cette fille appartient à Monsieur Ranrek, je m'occupe d'elle. » Lança-t-il avant de m'entraîner jusqu'au hall du palais. « La petite provocation de Ranrek à t'exposer à ses côtés est très mal venue. Je vais te raccompagner jusqu'à ses appartements et tu ne devras pas en sortir. D'accord ? Avec ce drame, les gardes vont tous être à cran pendant les prochains jours... » Je suivais Khaled sans me poser plus de questions que cela. Je n'avais qu'une envie : rester enfermée dans la chambre tant que tout ne se sera pas calmé. J'espérais seulement que les choses s'arrangent le plus vite possible pour que de cet acte atroce n'éclate aucun conflit ouvert... J'assurai d'un signe de tête au garde que j'avais compris ses instructions. Une fois la porte des appartements atteinte, il l'ouvrit, me laissa entrer, puis la referma sur lui. Le calme de l'endroit semblait communicatif. J'entrai dans la chambre, me dévêtis, puis m'allongeai. Espérant parvenir à trouver le sommeil malgré tout ces tumultes.

@Nymeria Drogon

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Le bal des représentants

RP Event

Un cri déchira le brouhaha des conversations.

L'hydromel qui, quelques secondes avant le dit hurlement, semblait courir de parts et d'autres de la princesse, s’estompa instantanément. Les voix de Kalen, Ysire ainsi que Brehn se tuent. Un regard échangé avec celui-ci, une excuse auprès des représentants de Gorka, la princesse suivit son ami enfance à la démarche qui se désirait calme mais qui trahissait un certain affolement. On courrait dans tous les sens, des ordres étaient donnés ici et là, il fallait vider les jardins, seuls les hauts représentants restaient. Nymeria restait. Elle était seule représentante de la monarchie de Vainui, son père ayant prit congé de la soirée pour cause de maladie. La princesse ne put s'empêcher un regard furtif en direction d'Eden : celle-ci tentait de se frayer un chemin parmi la foule. Nymeria aurait voulu prendre la belle son bras, une fois de plus, mais quelque chose de plus important l'attendait. Ils atteignirent à la force de grandes foulées, l'endroit où le cri était été entendu. Devant eux se dressait une scène macabre, un homme, un Terre, avait été égorgé. La princesse resta stoïque face à la scène, elle ne pouvait se permettre un moment de faiblesse. Pas après qu'on ait assassiné un représentant.

La voix de Nekho se fit entendre, congédiant les convives, demandant aux représentants de se réunirent et surtout, de ne pas tirer de conclusions hâtives. La princesse ne sentait dépasser par les événements, que pouvait-elle faire ? Nekho était le chef des eaux, ici, à Lucrezia, elle lui laissa donc avec un certain regret, la tâche de coordonner la mise en sécurité des autres. Brehn se tourna vers Nymeria, il était pâle, même si lui non plus ne voulait pas perdre la face. Il lui demanda la faveur de partir à la recherche du meurtrier. Une petite voix au fond d'elle aurait voulu lui demander de ne pas la laisser seule dans cette situation, elle n'y était pas préparée, elle ne savait pas ce qu'elle pouvait faire, mais elle le congédia tout de même. Il semblait appréhender autant qu'elle de la laisser. Elle lui caressa doucement le dos de la main, discrètement et lui adressa un sourire qui se voulu rassurant. « fais ce que tu as à faire. Nous nous retrouverons tout à l'heure. »

Il quitta donc son champs de vision, la princesse s'éloigna un peu du corps et vint rejoindre la réunion qui s'improvisait non loin avec les autres représentants. Elle inspira profondément, défroissa les plants de sa robe tandis qu'elle finissait de se joindre au groupe. Tout le monde avait un air grave. Elle y comprit, elle qui pourtant était réputée pour être si joyeuse. Des grandes étaient rapidement venus escorter la princesse, ceux la, elle les connaissaient bien. Elle savait qu'ils seraient capable de parer le moindre coup à son encontre, la moindre branche qui se dresserait devant elle. Elle se sentit un instant invincible et tenta d'occulté cette peur qui montait en elle. Que pouvait-elle faire dans ces circonstances ? Andar ne l'avait pas préparé à cela....

CREDITS IMAGES: ICI ○ CREDITS FICHE: ROMANE

Bal des Représentants

Que la fête commence !

Après la découverte du corps sans vie du Birghild, le choc avait pris possession de tous les invités présents, mais les Représentants de chaque Famille furent assez vifs pour réagir avant que la panique ne prenne possession de la foule d’invités. Ces derniers furent très rapidement évacués, mis en sécurité par leurs représentants mais également par leurs dirigeants. Le corps fut occulté par un drap noir, déposé calmement par Thrad Birghild lui-même, le visage grave et triste. Toute la famille s’était réunie autour du défunt, certains pleurant, d’autres murmurant à la haine envers celui qui avait osé porté la main sur ce membre tant aimé, exceptés l'épouse et les enfants d'Osrian, ramenés en sécurité dans leurs appartements.

De l’autre côté de la cour, Nehko Kunan s’était joint à Zalis Fanior. Le Chef des Fanior avait apposé sa main sur l’épaule tremblante de Darrel, encore peint du sang de la victime. Le visage livide, la lèvre mordillée jusqu’au sang, il secouait la tête sans pouvoir s’arrêter, alors qu’un flot de parole constant et irrégulier sortait de sa bouche sans que quiconque ne puisse comprendre ce qu’il voulait dire. Le choc était réel et trop important pour ce jeune garçon. Dans un souci de neutralité et d’objectivité, Nehko resta en arrière malgré tout, indiquant seulement d’une voix calme, douce et rassurante que la lumière serait faite sur cette affaire, et qu’il ne fallait avoir aucune réaction excessive et disproportionnée. Il tint le même discours envers la famille Birghild.

Il était clair qu’un meurtre aussi préparé n’allait pas être sans conséquence. Cette attaque envers l’une des Familles pilier de la région centrale, symbole de l’unité et de la paix d’Oranda toute entière était un acte qui allait avoir des répercussions sans précédent dans toute l’histoire du continent.

Jeu

Cet event est désormais clos. Néanmoins, si vous le désirez, vous pouvez ouvrir des RP indépendants pour poursuivre l'aventure Ҩ Event n°1 : bal des représentants - Page 2 2734226361

fiche By Camo015

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