❝ Disponibilité RP : Pas disponible ❝ Message : 525 ❝ Avatar : hot hugh dancy ❝ Multi-Compte(s) : aspyn la dangereuse, rashka la voleuse, nyssa la guerrière ❝ Crédits : dandelion❝ Métier : jardinier, paysagiste au palais des représentants de l'air ❝ Age : la quarantaine entamée ❝ Niveau : 6
Mon offre tient toujours... Tu... as le temps de réfléchir. Comme je te l'ai promis, ce soir, nous irons voir Hly'tha et tu pourras repartir tranq..., s'interrompit-il en arquant un sourcil, remarquant la statuette entre les mains de la jeune femme, Je...ne pensais pas qu'il sortirait de là...Tu...Enfin. Pourquoi?
x, onzième lune de l'an 836 × L'art du travail est nourrit de passion et de patience. Deux vertus que je tentais de déceler au travers des apprentis qui venaient frapper à la porte de Thorm Précieuse. Bien que pour tenir la boutique seule je n'avais qu'à limiter les commandes que j'acceptais, il me paraissait naturel de faire perdurer le savoir de Markal à une autre personne. Loin de moi l'âme d'une préceptrice. Je n'étais pas particulièrement expérimentée... Mes quelques années dans le métier m'avaient permis d'acquérir bien des techniques et d'améliorer mes finitions, sauf qu'à mes yeux, ça n'arrivait pas à la cheville du travail que faisait Markal. J'espérais peut-être que la tête blonde que je prendrai sous mon aile ait assez de passion et d'intérêt pour apprendre en partie d'elle-même. Qu'elle trouve sa voie dans le chemin de l'orfèvrerie. Ce n'était pas une chose difficile pour moi parce que j'avais rapidement su me prendre à cet art. Comme si j'avais un talent inné pour celui-ci. Si ça pouvait être aussi simple pour tout ce que je souhaitais entreprendre...
Mais trêve de fantasmes et de rêveries. Une commande importante avait été passée par un noble Feu du quartier Sud de Lucrezia. Un pommeau ornementé, forgé par Astralion. Je connaissais ce maître forgeron de nom sans jamais vraiment avoir eu de grande discussion avec lui. C'est un homme froid à la mine patibulaire, rien de réellement engageant. Et puis il est Terre... Non pas que je nourrisse un racisme primaire envers les autres éléments, mais d'habitude j'évitais de me mêler aux autres. Ne souhaitant pas attirer l'attention. Préférant surveiller mes fréquentations pour ne rien laisser au hasard. Ce qui était assez difficile pour un artisan au nom reconnu dans toute la ville. Thorm Précieuse n'était pas la meilleure orfèvrerie d'Oranda, mais elle avait toutefois une très bonne notoriété à Lucrezia. Pas étonnant que ce noble Feu ait fait appel à mes services. Sûrement pensait-il trouver Markal à la remise de la pièce commandée. Peut-être ignorait-il que ce dernier avait périt dans l'attaque des extrémistes Eau de la dixième lune...
Le hall était vaste et peu lumineux. Le temps était maussade depuis quelques semaines et il paraissait faire nuit bien plus vite, jour bien plus tard. Je ne prêtais pas beaucoup d'attention au temps qu'il faisait. Passant la majeure partie de mon temps à l'atelier, la boutique ou dans la taverne près de chez moi, je ne me préoccupais guère des perturbations de la nature. Étais-je en avance ? Peut-être. Mais rapidement, Maligor Astralion me rejoignit. Je fus d'abord dubitative face à la neutralité de l'homme, puis intriguée par l'absence de l'épée dans ses mains. Fronçant les sourcils, je me dis que peut-être avait-il laissé le bien aux mains d'un apprenti ou d'un messager qui viendrait apporter l'arme en temps voulu. Je restai silencieuse, mains jointes face à moi. Sachant me montrer patiente, je ne sentis monter aucune anxiété. Une simple appréhension dû au manque de confiance naturel que je pouvais vouer aux autres éléments. Odrik, mon apprenti, avait fait rapporter l'épée au forgeron une fois notre travail terminé afin qu'il s'assure de l'équilibre de l'arme et affûte une dernière fois la lame rutilante de l'œuvre. Odrik ne m'accompagnait pas, il m'avait prévenu être mal au point. J'avais, sans cillé, accepté de le laisser à l'atelier le temps que je présente au commanditaire le premier ouvrage sur lequel il avait fait ses premiers vrais pas dans l'orfèvrerie. De longues minutes passèrent. « Sommes-nous si en avance que cela ? » Demandai-je plus pour engager la conversation qu'autre chose. « J'espère que l'épée arrivera à l'heure par contre », lui demandai-je sur un ton un peu plus porté sur l'inquiétude en le jaugeant du regard de haut en bas, soulignant le fait que je m'attendais à ce qu'il vienne en possession de l'épée.
Merci à vous deux Crois-moi Ranrek, je n'hésiterais pas On se retrouve pour les liens héhé. Nope Brehn, c'était plutôt une référence à un poème de Baudelaire, intitulé Danse Macabre